Les veilleurs de Thessalie
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Salut à toi, sonneur d'épée.
 
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 [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde.

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Melliassar
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MessageSujet: [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde.   [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde. EmptySam 2 Déc - 21:31

-L’apocalypse se rapproche, l’air sent la mort et le feu. Mon père, j’ai maintenant tant besoin de toi ! La mort viendra finalement me prendre à mon tour.

La tombe de Zergovermind était dans une salle au sous-sol du palais. Une petite fenêtre, donnant sur la cour intérieure du palais, amenait habituellement sur la dalle de pierre un rayon de lumière. Mais en ce jour sombre, aucun rayon ne venait jusque là. Melliassar, au près de son père et caressa le marbre, décollant une fine pellicule de poussière. L’homme tomba à genou sur le sol et posa la tête contre la pierre froide qui recouvrait son père.

-Mon cher père, j’aurai tant aimé mourir en guerrier, j’aurai pu mourir cent fois face à mes ennemis, mais jamais la mort n’a voulu de moi sur les champs de bataille. Maintenant, me voila condamné à attendre la mort… N’ai-je pas mérité une mort honorable ? Quelle honte pour toi mon père…moi, le faible, l’incapable...ton fils adoptif, j’ai l’impression de t’avoir trahit, d’avoir trahit la Meute…

Melliassar entendait au loin le bourdonnement, la colère de Chaos n’avait nulle limite. Les hommes avaient été libérés de leur service depuis deux jours, mais beaucoup étaient restés, arborant encore fièrement leur uniforme. Pourtant au fond de chacun d’eux, la peur se faisait sentir. Ils savaient que c’était pour aujourd’hui le ciel était plus sombre que jamais, les chiens ne cessaient plus d’hurler. Les chevaux, depuis trois jours, avaient les yeux fous et gonflés de peur, cela donnait une idée à tous de l’horreur qu’il fallait se préparer à vivre. La plupart furent relâchés, mais nombre d’entre eux semblaient perdus et errèrent dans la région attendant leur mort sans n’y rien comprendre. Quelques chuchoteurs s’essayaient encore à les calmer, mais souvent en vain.
Devant le sombre tombeau de Zergovermind, Melliassar releva la tête et ouvrit les yeux. Il pouvait sentir une présence derrière lui. Il empoigna le pommeau de son épée et se releva, digne. Peut être enfin, la mort venait le chercher. C’était là pour le maître des terres une occasion de mourir l’arme à la main. Il se retourna sortant sa lame, mais il n’y avait rien derrière lui. Il sentait toujours la présence. Il se retourna de nouveau, cherchant partout cet ennemi.

-Montrez-vous ! Qui que vous soyez !

Un écran de lumière puissant éclaira l’ensemble de la pièce, les yeux de l’homme aveuglés demandèrent quelques temps pour percevoir le paysage dans la lumière.

-Que…
-Melliassar, seigneur Loup, Fils de Zergovermind. Le Millénaire de votre Louve est passé. Il est temps pour vous de servir de nouvelles valeurs.

Une lourde voix avait emplit l’air et Melliassar tressaillait de la simple puissance du son, qu’il savait pourtant être le seul à entendre.

-Je ne…
-Ecoute moi, et tais-toi. Je crains que tu n’ais de toute façon guerre le choix. De nombreuses fois tu as fait preuve de ton courage et de ta force. Tu es bien plus puissant que jamais ton père ne l’a été. Alors cesse de te plaindre de ton sort, et reprend confiance en toi. Sans quoi, je ne peux plus rien faire pour toi, tu ne me serais plus d’aucune utilité. Il te reste encore énormément à apprendre, c’est pourquoi je viens te chercher maintenant. Le monde est bien plus vaste que tu ne le crois.
-Mais…
-Tu n’as qu’une seule chose à savoir, j’aurai besoin de toi… dans quelque temps. Allez Melliassar, il est temps, c’est pour toi le seul espoir de ne pas mourir en lâche !
-Qui êtes vous ?


La voix de Melliassar résonna dans la pièce vide. La présence avait maintenant disparu. Et déjà, le portail s’estompait.
« …de ne pas mourir en lâche ! »Ces mots résonnaient dans la tête de Melliassar comme un tambour. Il n’hésita plus et plongea dans la lumière.
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MessageSujet: Re: [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde.   [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde. EmptyDim 3 Déc - 16:33

La chute fut dure mais de toute façon l’homme ne sentait plus la douleur, anesthésié par l’alcool, et tous les infâmes tord-boyaux qu’il avait pu ingurgiter et pour lesquels il avait tout donné. Il ne possédait plus rien, plus même sa raison.

Ce village était un repaire de brigands, soûlons, assassins et autres vermines du Multivers. L’homme était perdu, ruiné et sans nom. Il n’était que l’un d’entre eux, un autre moins que rien, plus bas que terre. Allongé dans la boue, sans personne pour le relever. Qui aurait bien pu l’aider de toute façon. Il se releva tout de même, erra dans la ville un temps qu’il lui parut infini dont il n’avait pourtant pas même conscience. Lutant pour tenir sur ses jambes, mais chutant tout de même trop souvent.

Il se réveilla le lendemain, la journée était déjà bien avancée, du moins lui semblait-il. Il avait été, la journée durant, laissé pour mort au bord de la route. Il ignorait où il était. En tout cas, il n’avait aucun souvenir de la veille, ni des jours précédents…Combien s’était-il passé de temps depuis…depuis ? Il n’avait plus rien pour se référer, pas même un indice pour prendre conscience ne serais-ce que de qui il était.

L’homme se leva, sans doute trop vite car il senti un étourdissement qui faillit le remettre à terre mais il tint tout de même sur ses jambes. Et cela le préoccupait finalement peu, toute la conscience qu’il lui restait allait à combattre son mal de crâne.

Il se remit en marche. Et puisqu’il n’avait pas plus de repères spatiaux que temporels, il parti dans la direction dans laquelle il se trouvait.

Un quart d’heure qu’il marchait, un quart d’heure presque titubant, un quart d’heure que son gosier asséché lui quémandait de l’eau toujours plus ardemment. La pluie de la veille avait déjà disparu dans le sol, et il n’en restait de traces que quelques flaques de boue épaisse. Lorsqu’il se trouva devant une sorte de fontaine qui lui semblait être une sorte de relique, il n’hésita pas et plongea son visage dans l’eau, il bu autant qu’il pu.

Lorsqu’il relava enfin la tête. Il n’était plus du tout au même endroit. L’étourdissement qu’il avait su refréner quelques temps plus tôt le terrassa cette fois et il tomba à la renverse, se cognant durement la tête contre les pavés chauds de la route. Il perdit connaissance.
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MessageSujet: Re: [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde.   [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde. EmptySam 9 Déc - 20:15

Alors que la Meute des Lupus Millenaris ne savait plus quel capitaine suivre, quand certains appelaient à la guerre, d’autres voulaient encore jouer la carte de la diplomatie. Mais il n’était plus temps à la diplomatie. Il fallait agir au plus vite. Déjà nombre des Loups étaient partie en guerre, Melliassar se rangea à leur côté. La haine qu’il avait de ses ennemis s’était réveillée.
Les infâmes Head Hunter devaient être détruits. Melliassar voyait depuis longtemps déjà les agissements de Slayer et Escobarr, maîtres de deux royaumes voisins. Quelques Loups les ayant choisis pour cible attendaient leur heure pour détruire les troupes des deux ennemis, une bataille ouverte aurait coûté trop de vie, déjà beaucoup trop étaient tombés dans les précédentes batailles. Les espions des Lupus donnaient leur vie pour ramener des informations essentielles à la victoire. Lorsque un espion revint enfin de ses pays, il était sidéré. Le royaume de Slayer était vide de toutes ses troupes, ses camps d’entraiment inutilisés. Les prisons regorgeant d’esclaves n’étaient même plus gardées. La forteresse sentait la mort. Nombre des esclaves libérés joignaient les royaumes des Loups. De nouvelles expéditions ramenaient toujours plus de monde tant et si bien que les villes les plus proches avaient doublés parfois même triplés. Le royaume d’Escobarr fut pareillement vidé de ses troupes, et au moins autant d’esclaves quittèrent ces terres maudites.

-Mon seigneur, mon seigneur !

Melliassar étudiait au près de ses généraux des plans d’attaques en cas de retour des troupes.

-Mon seigneur, j’ai une nouvelle, Escobarr a rappelé ses troupes ! Une première légion de 40 000 soldats arrivera sur les murs d’ici quatre heures. Une seconde légion de plus de 100 000 hommes les suivent et arriveront encore quatre heure plus tard.
-Très bien, nous partons sur le champ, si quelques Lupus sont prêt à me suivre dans cette bataille qu’ils nous suivent. Nous partons tout de suite anéantir la première légion. Nous aurons besoin d’aide pour la seconde vague. Ils ne doivent pas reprendre leurs murs.

Les généraux approuvèrent Melliassar et s’activèrent pour que tout sois prêt dans les temps pour partir. En une heure près de 30 000 démons étaient prêt à quitter le royaume pour partir à la guerre. La colonne se mit en marche et arriva bientôt devant les murs de la cité. La première légion d’Escobarr arriva pratiquement en même temps. Les deux armées se faisaient face.

-Mes amis, mes fidèles guerriers, vous êtes les plus puissant des combattants. Je suis fier d’être à votre tête aujourd’hui. Et plus fier encore de vous mener à la victoire. Les ‘paysans’ que vous avez en face de vous ont peur, ils vous craignent, car vous êtes puissant. La plupart d’entre eux ont déjà vu tomber beaucoup des leurs face à vous. Alors mes chers combattants, je n’ai plus qu’un mot à dire : courrons à la VICTOIRE, POUR LA MEUTE !!!


Les démons au service de Melliassar lancèrent un cri terrifiant et les hommes d’Escobarr ne surent trop tenir leur rang. Lorsque les flammes des Gogs atteignirent les rangs de l’ennemi, les hommes d’Escobarr savaient leur mort toute proche, la victoire n’en fut que plus facile. Les démons de Melliassar annihilèrent en quatre heures la première légion.
Le temps de rassembler les blessés et de reformer la ligne et les troupes d’un autre loup arrivèrent à la bataille, un peu plus loin les plus puissantes troupes d’Escobarr se plaçaient face à leur ennemi. Leur haine était réveillée. Cette bataille était loin d’être gagnée, les troupes de Melliassar rallié par un autre loup se préparaient au combat. Leur moral était au plus haut. Lorsque les deux légions se lancèrent à leur assaut, la bataille fut bien plus dure que la première. Bien que cette première heure fût une belle victoire, les démons de Melliassar durent quitter la bataille afin de ramener les blessés, les troupes étaient exténuées. Le Lupus laissé seul au combat avait encore les moyens de gagner cette bataille.

Cette semaine fût parsemée de victoires. La fin de la guerre était proche.
Les héros de ces batailles rentrèrent au pays sous des tonnerres d’applaudissements.
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MessageSujet: Re: [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde.   [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde. EmptyMar 13 Fév - 18:19

*[HRP]:Rien que pour le plaisir voici la suite tant attendue (ou pas Rolling Eyes )du background de Melliassar. C'était déjà tapé depuis un mois...il restait plus qu'a posté.*

La tête de l’homme résonnait, il s’était réveillé en sursaut.

-Tiens, l’autre poivreau a repris conscience.


Les deux gardes partirent d’un grand rire. L’homme essaya de comprendre ce qu’il faisait dans cette prison. Il se rappelle de la fontaine dans laquelle il avait plongé la tête. Et puis plus rien. Que s’était il passé après. Il essaya de reprendre sa raison, il avait a peu près décuvé, si ce n’était ce mal de crâne qui persistait.

-Bon mon gars, tu nous as fait perdre bien assez de temps comme ça…donc on va te laisser repartir, après tout tu n’as rien fait de mal. Mais la Grande Dame n’aime pas voir traîner par ici tous les alcooliques de Ralziad. Donc tu vas nous faire le plaisir dès qu’on t’aura libéré de regagner ton monde.

-Que… ? Qu’est ce que… ?
-Je parle trop vite pour toi peut-être ?

Les deux hommes repartirent d’un rire sonore. L’homme ne se risqua pas à demander d’autres explications. Ils libérèrent l’homme. Il se retrouva, aveuglé par le soleil matinal déjà chaud, au milieu d’une ville qu’il ne connaissait pas, sans savoir qui il était, tout ce qu’il savait se résumait à deux choses, il devait quitter cette région dont il n’avait entendu parler, et qu’il venait de Ralziad. Du moins le supposait-il. Il fallait qu’il retourne à Ralziad. Peut-être y aurait-il quelque chose pour lui là bas. Mais il serait certainement aussi perdu là bas qu’ici. Il arrêta un passant, lui demandait la direction de Ralziad. L’homme fit à peine attention à lui, et le bouscula pour passer. Il essaya d’arrêter encore quelques passants, sans succès. Un vieil homme assis au coin de la rue rigolait doucement.

-Quoi, vieil homme, tu trouves ça drôle ?
-Laisse tomber, tu n’arriveras à rien ici, les passants ont d’autres soucis que de s’occuper d’un ‘Ralzi’, comme ils vous appellent ici.
-Un ‘Ralzi’ ? Mais, je ne suis pas un Ralzi !
-Tu es quoi alors ?
-Je…
-Je m’en doutais, moi je sais ce que tu es…tu n’es rien. Une insignifiante petite poussière qui pollue les rues de sa majesté la Grande Dame.

Le ‘Ralzi’ décela un brin d’ironie dans la voix du vieil homme. Il alla s’asseoir au côté de celui-ci.

-Et vous ? Qui êtes vous ?
-Mon histoire n’est pas intéressante. En tout cas elle ne vous intéressera pas, et je n’ai guerre envie de la raconter.
-Vous mentez vieil homme. Vous brûler de la raconter. Je ne vous ai demandé que votre nom, en rien votre histoire. Mais soit, je vous écoute.
-C’est une longue histoire, bien trop longue, vous avez sûrement beaucoup de chose à faire.

Le vieil homme semblait tout d’un coup gêner par l’intérêt que lui montrait l’inconnu.

-Faire quoi ? Je n’ai ni nom, ni chez moi. Si il me reste encore une chose qu’il m’appartienne, c’est bien mon temps.

-Très bien. Et puisque que tu m'offres ce plaisir, je te promets de te venir en aide, on retrouvera d'où tu viens, j'te garantis rien mais on perd rien à essayer. La bibliothèque de Tran ne vaut certainement pas un centième de celle des Abysses, mais c’est déjà l’une des plus grandes des Mondes connus.
-Attend vieil homme, comment ça des Mondes ? Qu’est ce que c’est que ça ? Tran, les Abysses, je connais rien de tout ça !
-Tu veux dire que tu ne connais rien du Multivers ?

Voyant l’expression plus qu’interrogative de son auditeur, l’homme continua.

-Le Multivers est une sorte de…de…comment dire ? Bon tu vois ce monde. Tout ce qu’il y a autour de toi là. C’est un monde. Des mondes comme celui-ci, il y en a beaucoup d’autres. Ralziad, par exemple appartient à un autre monde. Il existe des tas de monde comme ça. Entre ces mondes, il existe des portails. Comme celui que tu as pris pour venir de Ralziad.

L’homme était sidéré. Mais n’ayant aucune attache concrète à sa réalité, à ce qu’il croyait savoir, il écouta donc le vieil homme, crédule, avec toute la patience et l’attention qu’il pu lui offrir. Le vieil homme s’apprêtait à commencer son histoire lorsque un autre homme arriva.

-Dis moi pas que tu vas encore raconter ‘ton’ histoire à n’importe qui !
-Ce n’est pas n’importe qui ! C’est quelqu'un qui à besoin de mon aide. Et rien de tel pour faire connaissance que cette histoire.
-Très bien, alors raconte là ton histoire puisque tu y tiens ! Mais ne faites pas trop attention à son histoire, si toutefois il s’agit bien de la sienne, Papy, n’a jamais été un grand guerrier…
-Mais tais-toi donc, imbécile ! Tu vas gâcher mon histoire !

L’homme s’assit près du vieil homme et du ‘Ralzi’.

-Allez, fait pas la tête Papy, pour te faire plaisir, je vais même l’écouter ton histoire.
-Très bien, mais alors je veux pas t’entendre.
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MessageSujet: Re: [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde.   [Melliassar]Seigneur d'un ancien monde. EmptyDim 26 Aoû - 0:05

Récit du Vieil Homme

Il y a déjà quelques temps, alors que j’étais jeune, j’étais un planaire -je voyageais à travers les plans-. Je faisais partie d’une guilde de passeurs qui a aujourd’hui disparu. Ou du moins ce qu’il en reste ne ressemble en rien à celle de l’époque, elle est aujourd’hui une sorte de réseau contrebandier plus qu’autre chose. Enfin à l’époque, on faisait appel à nous pour tous les transports de grandes valeurs, que ce soit des objets des livres, ou autres, à travers les plans. La guilde avait fait sa réputation en grande partie sur le transport de livres et de manuscrits dans les Abysses.
Lorsque je suis arrivée dans la guilde, c’était déjà le début de la fin. Les hommes à la tête de la guilde commençaient à voir leur propre intérêt avant celui des clients, avant même celui de la guilde. Nombre de nos patrons ont quittés leur poste avec des objets que nos clients. Des objets souvent d’une valeur inestimable. La caisse de la guilde fut ruinée en tentant de rembourser les clients. Un nouveau patron est arrivé lors du transport dont je te parlerais tout à l’heure. On l’avait surnommé Tirendill le Juste. Il a tenté de ressortir la guilde du gouffre. Il aurait presque réussi, mais il fut assassiné quelques années plus tard par les hommes de l’actuel patron.
J’en viens donc à ce transport. Le client confiant en le nouveau patron, nous offrit 40 000 pièces pour le transport d’un manuscrit ‘sans valeur’. Pour ce genre de transport, on demandait généralement quatre à six mille pièces. L’offre était conséquente, et même pour ce simple parchemin, on décida d’envoyer deux passeurs, couvert par quatre guerriers, les guerriers en questions venaient de la guilde des maître-lames –avec lesquels nous avions des accords d’entre aide-, autant vous dire qu’on était mieux de ne pas si frotter.
Nous devions emmener ce manuscrit en Gjad, terre de magiciens. Là bas il nous aurait encore fallut trouver Gaed, maître de la magie et chef du conseil des magiciens. Le client ne nous avait donné qu’une directive, c’était d’éviter Sigil, nous passions presque toujours par les portails de cette ville. Et inutile de vous dire que nous ne négocions pas les ordres avec des clients de cette importance. Nous avons alors dû commencer une recherche importante pour trouver moyen de se rendre en Gjad. Le seul passage que nous avons trouvé nous faisait traverser un autre plan primaire, dont j’ai aujourd’hui oublié le nom. Le plus dur fut de trouver le moyen de rejoindre ce plan, nous ne trouvâmes dans nos recherches qu’une issue pour rejoindre se plan. Et ce n’était qu’une simple note en marge d’une série d’une bonne dizaine de tomes sur les plans primaires. Au moins la moitié de ces bouquins concernaient Sigil dans mon souvenir. Je me rappelle avoir passé avec mon acolyte une semaine entière dans la bibliothèque de Tran d’abord, et enfin dans celle des Abysses. C’est là qu’on avait trouvé ce portail. Ensuite, il nous fallut étudier des cartes et des cartes pour trouver comment y accéder au plus vite. Le client nous avait donné deux semaines. Il ne nous restait plus qu’une semaine pour trouver un plan dont nous n’avions que très peu de connaissance, à savoir si il était accessible, où même si il existait véritablement. Nous avions en tout cas la preuve de l’existence de ce plan, nombre de récits de la bibliothèque retraçaient les aventures de Légendes. Le fait est que si les récits avaient rejoins les Abysses, c’est qu’ils étaient sorti du Plan, au moins, il existait au moins un portail permettant de quitter Thessalie.

Lorsque nous partîmes enfin à la recherche de ce plan, il ne nous restait plus que 4 jours pour rejoindre Gjad. La première partie du voyage se fit sans encombre majeur. Après deux jours de voyage planaire, nous arrivâmes enfin au plan qui était censé héberger le portail vers le plan dont je te parlais à l’instant, je suis désolé de ne pas me rappeler le nom de ce plan, j’ai plutôt bonne mémoire de manière générale. Enfin, c’est donc en arrivant sur ce plan, que tu connais, c’est là d’où tu viens, Ralziad, que les ennuis commencèrent. Et il ne nous restait plus que deux jours.
Malgré toutes nos précautions, des fuites avaient eu lieu sur le passage. Le parchemin « sans valeur » semblait finalement intéresser du monde. En sortant de Ralziad, une dizaine d’homme nous tombèrent dessus en plein jour. Ce qui, même pour un plan tel que celui-ci, était assez rare. Les dix hommes nous sommèrent de rendre les armes et de donner le parchemin. Les guerriers qui nous couvraient sortirent leur lame en souriant, les épées arboraient le symbole de leur Guilde. Celui qui semblait être le chef des brigands réprima une grimace.

-Le combat est donc inévitable, cracha l’homme.
-Pensais tu que cela serait si facile ? Répondit l’un des maître-lames, toujours souriant.

Les passeurs apprenaient à se battre afin de pouvoir protéger leur transport. Nous sortîmes donc également nos armes. Les dix hommes qui nous encerclaient n’avaient sans doute jamais eu affaire à des maître-lames. Ils croyaient encore à leur supériorité et avancèrent donc vers nous, j’avoue que malgré la réputation des maître-lames, je n’étais pas rassuré. Celui qui avait parlé fonça sur les brigands en premier, et d’un coup de lame trancha une gorge et en planta un second avant même qu’ils n’aient pu réagir. Les trois autres maîtres suivirent, tranchant de quelques habiles coups cinq autres des brigands. Les trois derniers s’enfuirent avec leur capitaine.

-Ils reviendront ! dit seulement l’un des maître-lames.

Les autres approuvèrent. Nous nous remîmes rapidement en marche laissant là les morts, nous n’avions guère le temps de nous en occuper. Le portail était de l’autre côté d’une forêt. Arrivée à la lisière, déjà nous nous sentions observés. Nous dûmes donc être plus prudent encore qu’a l’accoutumé, et non sans raison. Un peu plus loin, nous attendaient sur le chemin sept hommes en armes. Arrivée face à eux, l’un des maître-lames demanda à ce qu’on les laisse passer. Les hommes refusèrent.

-Alors, vous mourrez
, dit simplement le maître.
-Sauf si vous mourrez les premiers.

Le maître-lame sourit et un sifflement déchira le silence. Le maître eu tout juste le temps d’esquiver la flèche.

-Et merde, cracha t’il.

Il sortit sa lame dans un rictus mauvais et sauta sur les sept hommes qui lui faisaient face. Nous sortîmes également nos épées, mais des flèches dont je n’ai pu voir la provenance transpercèrent l’un des maîtres. Ce qui ne semblait pas l’empêcher de se battre puisque lorsque trois hommes sortirent du bosquet de gauche il pu en tuer deux rapidement le troisième réussi à parer le premier coup mais tomba au deuxième. Trois autres flèches vinrent se planter dans nos rangs, et mon collègue cracha un peu de sang, avant de s’effondrer. Un homme me tomba dessus profitant du choc, et j’eu tout juste le temps de parer son coup, et alors qu’il préparait un coup, l’un des maître-lames vint lui transpercer le flan. Le maître me fit signe de partir, il avait réussi à ouvrir la voie devant, les sept hommes qui nous bloquaient, reposaient déjà sur le chemin mutilés. Je couru aussi vite que je pu, fuyant ce massacre. J’entendis une flèche dans mon dos, elle sifflait dans mon oreille et en arracha une partie.


Le vieil homme montra ce qu’il restait de son oreille à son auditoire.

Je continuais ma course, ne sentant plus que mon oreille, et lorsque mes jambes se défilèrent sous moi, je ne pu rien faire pour les en empêcher. Je m’effondrais sur le chemin et voyais au bout deux maître-lames encore debout luttant pour me protéger, pour protéger le parchemin. Un autre maître tomba d’un coup d’épée. Le dernier menait une lutte acharnée sur le chemin s’entassait des cadavres. Je me décidais enfin à me relever, et repris tant bien que mal ma course. Le portail était juste derrière la forêt, et je voyais déjà la lisière. Je continuais donc ma course plus rapidement que jamais, enfin je quittais ce maudit plan.
Lorsque enfin j’arrivais au portail, le soulagement que j’attendais fut vite abandonné. Une centaine d’hommes attendait devant le celui-ci. Et ce n’était en rien des brigands, ils avaient tout d’une armée de métier, organisée et expérimentée. Brisé par la peur et par la haine, cent fois j’ai pensé me débarrasser du parchemin. Mais toujours une idée m’en protégeait, je faisais partit de la grande guilde des Passeurs, et abandonner le parchemin revenait à abandonner fierté et honneur.
L’armée n’arborait pas d’étendard, ni même le moindre écusson. Je doutais donc de leurs intentions à mon égard, certainement étaient-ils là pour les mêmes raisons que les brigands. J’attendais donc la nuit caché dans un bosquet. Les brigands réapparurent en fin de soirée. Portant cinq corps mutilés…
La nuit arriva vite, et je me rapprochai autant que possible du campement. Le portail était de l’autre coté. Et pas moyen d’y accéder par celui-ci. Lorsque deux soldats vinrent jusqu’à moi sans me voir. Je leur sautait dessus avec mon épée et un couteau. Je pu les transpercer tous deux sans alerter personne. Du moins c’est ce que je croyais. J’enfilais l’armure légère de l’un des deux hommes et rentrait dans le campement. Le plus discrètement possible, je m’avançais vers le portail. Un homme m’arrêta avant, je n’étais plus qu’a cinquante mètre du portail.

-Jirrho ! Oh, Jirrho, qu’est-ce que tu fout là ? Tu n’as rien à faire là.


J’essayais encore de l’ignorer, serrant dans ma main mon couteau. Mais l’homme posa sa main sur moi, et me regarda, il puait l’alcool.

-Mais... ... Tu n’es pas Jirrho !

Il tenta de sortir sa lame, mais je lui enfonçais déjà mon couteau dans la trachée. Il s’effondra lourdement sur le sol. Il était tant pour moi de partir. Je couru vers le portail. J’entendais derrière moi les cris des soldats. Passer le portail était déjà une grande chose, mais j’allai arriver sur un plan que je ne connaissais pas le moins du monde, sans doute hostile, et poursuivi par une armée de mercenaires. Je traversais le portail d’un bond et m’effondrais à la sortie.
Je relève la tête et aperçoit un spectacle grandiose, mais je sais que je n’ai guère plus de temps pour apprécier le paysage, les soldats ne tarderaient pas à me suivre. Je reprends ma course, tout en essayant de me repérer sur la carte, mais aucun moyen de faire correspondre ma carte et ce que je voyais. J’aurai dû arriver en haut d’un gigantesque plateau, et je me retrouvais au milieu d’une grande plaine, les montagnes que j’apercevais au loin étaient peut être justement le plateau ou j’aurais dû arriver. Lorsque j’arrivai devant un lac bordé d’un village de quelques deux cent habitants au plus, j’ai cru pouvoir me permettre de faire là une pause et de récupérer mes forces. Les lambeaux de mon oreille me faisaient d’ailleurs toujours aussi mal. Je m’arrêtais d’abord au bord du lac voir de quoi avait l’air mon oreille, nettoyant comme je pouvais la blessure. Lorsqu’une voix derrière moi m’interpella, je sursautai.

-Eh, mon gars, qu’est-ce que tu fais là ? Tu vas infecter ta blessure en agissant de la sorte.


La voie était tout à fait amicale, l’homme me tendit une main que je pris, et il m’aida à me relever.

-Suis moi au village, je pourrais te soigner ça.

Je le remerciais d’un signe de la tête. Les quelques centaines de mètres pour arriver au village furent parsemée de ses questions, j’en dis le moins possible sur mon compte. Je parlerai de mon problème plus tard.
Tout le monde avait à faire au village, les maisons étaient tout nouvellement construites, quelques fermes se créaient ça et là ainsi que quelques commerces.
Le médecin réussi à merveille à suturer mon oreille. Il m’expliquait qu’il s’agissait d’une nouvelle technique qu’il mettait pour la seconde fois en pratique, ce qui n’était pas pour me rassurer au départ.
Lorsque l’homme eut achevé sa besogne, il m’offrit un thé. Un peu de chaleur n’était pas pour me déplaire après la journée que j’avais vécue. Je déposais sur la table quelques sous d’or qu’il refusa négligemment, voyant que je ne réagissais pas à son refus, il me somma de garder mon or. Je le récupérai donc, mais restai bien décidé à les lui laisser.

-Alors, mon gars, que fais tu dans le coin ?

Réchauffé par le thé et l’atmosphère de bienvenue qui régnait chez l’homme, je parlais sans crainte.

-Avez-vous connaissance du Multivers ?
-Qu’est ce ?

Je lui expliquais rapidement ce qu’était le Multivers. Et l’homme était passionné, il me jura qu’il voyagerais par un portail au moins une fois dans sa vie. Il m’opposait toutefois de temps en temps quelques uns de ses avis, cherchant des explications rationelles.
Je lui montrais ma carte, il sortit un Atlas complet de ce plan, qu’il m’offrit par la suite, il en avait un double. Il explora avec moi l’Atlas, cherchant à plaquer ma carte sur la sienne. Il n’y avait que peu d’espoir de toute façon, il ne me restait plus qu’une journée pour arrivée en Gjad.
Pendant les recherches, le médecin m’expliquait ce plan. Trouvant comme raison à mon arrivée lointaine du portail son déréglage par un terrible chaos qui aurait rasé une grande partie de la vie de ce monde. Il en ignorait tout à fait la raison.
Lorsque enfin nous repérâmes l’emplacement du portail pour Gjad, il était déjà tard et le soleil s’apprêtait à se coucher. Il me restait une quinzaine d’heure, tout au plus. Sans compter que je n’avais pas dormis depuis maintenant plus d’une journée, si ce n’était l’heure que m’avait accordée le médecin pendant qu’il continuait les recherches. Le médecin alla quérir le chef du village et après une courte discussion, il fut convenu que je partirai avec un cheval et cinq loups dès que possible afin d’arriver à Gjad à temps. Je n’ai jamais compris pourquoi tant de sympathie… J’ai laissé au chef de ce village une bonne partie de mon or pour le remercier, et puisqu’il n’acceptait l’or, je laissais sur la table de mon hôte un pain et une gourde de vin, et bien d’autres victuailles. Pendant que celui-ci de son côté me préparait de quoi tenir plusieurs jours de voyage. Selon les calculs, il me faudrait dix heures pour rejoindre le portail à cheval, de là les loups et le cheval retrouverait d’eux même la route pour rentrer. Le portail m’emmenait lui directement au cœur de la ville ou je devais trouver Gaed. Je n’ai sur cette dernière partie du voyage que très peu de souvenirs, il semblerait que les magiciens du cercle de Gaed aiment à protéger leurs affaires. Enfin, les souvenirs qu’ils me restent sont ceux de mon retour, je n’eu qu’a prendre le portail pour Sigil et enfin celui pour Djad.
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