La Cage

((Rp ouvert a ceux qui sont présentement a Sigil. Faites comme bon vous semble, en respectant les règles du rp et le mien Wink

Bienvenue!
La première partie est une mise en contexte pour comprendre un peu l'histoire. Mais c pas obligé de lire si vous feeler paresseux ^^))

La maison était un véritable bordel. Ça n’a rien de nouveau, cela dure depuis quelques années déjà, mais il me semble que plus le temps avance, plus tout devient plus misérable. En fait, tout cela à commencé depuis que Trenor a quitté l’endroit. Mon père n’avait plus personne sur qui passer ses nerfs, ma mère devenait hystérique à la moindre accroche. De plus, la maison Guwen apportait son lot de menace grâce à la déconfiture de la consécration de l’imbécile, rien n’allait pour le mieux. Je ne sais pas ce que trame mon frère depuis qu’il a quitté la famille. En fait, je ne devrais pas l’appeler de ce terme si amicale, c’est un idiot qui a déjà fait partie de mon entourage, voilà tout.
Depuis que Trenor est partie, mon père ne me considère plus comme sa petite fille chérie. J’avais trouvé ce favoritisme d’exagéré au départ mais je ne suis pas idiote. Je profitais du fait qu’il m’avait dans ces bonnes faveurs. Peut-être en ai-je un peu abusé, mais peu importe, je ne peux changer le passé. Sinon j’aurais tué l’idiot à plusieurs reprises. Même s’il n’est plus présent dans la demeure, son ombre pèse contre mes parents. Leur stress était palpable, mieux vaut ne pas leur approcher en temps de crise, on en ressort souvent les pieds devant. Pour ma part, j’ignore totalement leur changement d’attitude. Je n’ai pas à changer de comportement simplement parce qu’un événement de taille s’est produit, à cause de moi certes, mais tout de même. Ce ne serait que prouver que je regrette et ce n’est pas du tout le cas.

J’ai quatorze cycles. Ma consécration se fera très bientôt. Je l’attends avec impatience, cet instant, je suis la personne la plus jeune à le passer. En fait, c’est faux, quelques virtuoses l’ont passé à cet âge mais ils ne sont pas nombreux. Si ce n’était des autres pères qui me disait trop jeune pour passer la consécration, je l’aurais passé il y a de cela 1 ou 2 cycles maintenant. Ces imbéciles voulaient attendre l’arrivée de ma fertilité avant de me proclamé totalement Virtuose. J’aurais pensé que mon père serait intervenu, mais je ne l’ai jamais vu aussi silencieux de ma vie. Il n’a rien dit, et ma mère n’a fait qu’adhérer à l’opinion des pères. Mais ma fertilité m’est arrivée, mon Talan a atteint son paroxysme de son apprentissage. Les pères n’ont plus eu le choix de me soumettre à la consécration, plus d’excuse possible. Je pense que l’histoire de la consécration de mon frère à surgit à quelques moments, mais c’est une bien piètre raison pour m’empêcher de devenir une véritable maîtresse de l’art!

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Ainsi, je parcours les rues sinueuses de Sigil. Lorsque j’étais jeune, j’avais une certaine crainte vis-à-vis de la cage, peur de rencontrer un portail et de me faire expulser loin des Virtuoses. Maintenant, cette crainte est passablement partie. Oui, parfois je m’inquiète de voir disparaître un malheureux derrière une porte soudainement activité, mais les chances de rencontrer un portail sont tellement immenses et minimes tout à la fois qu’il ne sert à rien de s’en inquiéter. Je prépare minutieusement mon entré dans le monde en remplissant mes encriers à moitié vide, cependant, il n’y a pas grand endroit ou je puis me les procurer. Habituellement, je dois rencontrer des sicaires, criminels qui peuvent me procurer ces substances rares dans ce bas monde. J’ai dis rare? Non ce n’est pas vraiment le cas, mais certains marchands les vendent à des prix exorbitants, frisant le ridicule. Les sicaires me les échangent contre certains services. Ils ne sont pas complètement idiots, ils connaissent très bien ma nature et savent qu’ils ne peuvent s’en prendre à moi aussi facilement.

Le lieu de rendez-vous est simple. Nous nous retrouvons toujours en un endroit public, souvent un endroit bien animé. Eux l’exigent, et cela me fait toujours bien rire. Me craignent-ils autant ou est-ce simplement une mesure de précaution, je l’ignore. Je m’assoye sur un amoncellement de pierre, que je suppose est là pour représenter une statue ou quelque chose dans ce genre là. Bref, je m’y installe confortablement, ma besace contre ma cuisse, replaçant d’un mouvement distrait les pans de mon vêtement pour m’occuper. Étrange… les sicaires ne sont pas de ceux qui arrivent en retard. Ils rôdent aux alentours habituellement et viennent au rendez-vous.

Hors cela fait maintenant un quart de ronde que je suis ici à attendre, cela ne leur ressemble pas. Me ferais-je poser un lapin?

Je regarde autour avec ce regard scrutateur des rapaces. Je les cherche dans la foule ces crétins au front tout autour de la tête. On ne me fait pas attendre. J’ai besoin de ces encres et il me les faut le plus rapidement possible. Je dois encore m’exercer avant ma consécration, que font-ils ces imbéciles.Je suis assise sur un amas de pierre et je fulmine tranquillement. Ça fait maintenant 30 min que j’attends et je perds patience.
Au moment ou je me décide enfin à quitter, à me résoudre à visiter ces marchands qui se roulent dans l’or, je vois passer un des sicaires, courir à en perdre haleine. Il sort d’une ruelle ou un mince regroupement de personne semble se faire face. Étrange, un sicaire qui fuit? Il devait se retrouver dans une impasse fort dangereuse pour se ridiculiser de la sorte. Cette démonstration ne fait que me montrer que je perds mon temps, rien ne sert à les attendre, je m’en vais.

J’espère sincèrement que ces marchands sont prêts à marchander car je ne suis pas d’humeur à négocier…

De retour à Sigil, à l'endroit même ou tout s'était passé. Rien n'avait changé, les cadavres jonchaient le sol à côté de leur armes. Une éternité venait de se passer et tout était encore intacte comme si durant ces longs mois, le temps s'était arrêté. Concevoir que le temps avait cessé pour qu'une seule personne subisse son châtiment, plutot absurde. Ce devait plutot être l'espace-temps qui devait suivre des règles bien différentes dans ce semi-plan éthéré.

Quelques personnes un peu trop curieuses commencaient à se rassembler pour observer la scène. Pour les autres, c'était chose du commun, un événements qu'ils voyaient à maintes reprises dans ces coins moins sur de la cité aux milles portails. Il aurait pu y avoir une guerre épique dans ces ruelles que ces mêmes personnes, dans leur indiférences peu accablante, n'aurait probablement pas daignés y jetter un oeil. Quelques Sicaires et Rectifieurs étaient déjà présents sur les lieux. Les leurs avaient été brutallement tués. Chacun des deux clans accusaient l'autre d'avoir commencé le conflit, tout deux prêt à se sauter à la gorge. Desmond comptait bien quitter l'endroit, avant qu'ils ne réalisent qu'une tierce personne avait fait acte de présence. Le regarde baissé pour ne pas attirer l'attention, l'ange pris fuite sans hâte.

Je ne me souviens plus de ce que j'étais venu faire ici au départ. Ça fait tellement trop longtemps.
Comment voudrais-tu que je le sache tu ne me dis jamais rien. Peut-être bien une affaire à Sigil.
Non, je t'assure, ce n'était pas à Sigil même que je devais m'attarder.
Tu sais déjà que ce n'y était pas alors, ça te fait une base.
Peut-être bien une autre ville.
Peut-être Malsheem.
Malsheem? Tu en es sur?
Comment pourais-je en être sur?
J'en sais trop rien.
Tu devais avoir envie de m'acheter un présentoire, question que je ne sois pas constament prise au noir.
Ah ça non, ce n'était assurément pas pour t'acheter un présentoire, toi tu reste dans ma poche.

Maintenant mêlé à la foulle de la ville, Snake ne risquait plus rien, sauf peut-être quelques regards méprisants posés sur lui quand les gens croyait le voir se parler à lui même, la voix de Sierra peut-être bien trop faible pour ceux n'étant pas à proximité. L'un des passants le heurta. Bien que la faute ne reposait que sur l'ange, étant distrait, il trouva plus facile de découler les tors sur l'inconnue.

Hey regarde où tu vas gamine, de là où je viens je t'aurais fait couper la tête pour peu que ça.

Non mais les enfants n'ont plus aucun respect pour les tyrants de nos jours.
Quand apprendras-tu à te comporter en publique Desmond, j'ai vraiment honte.
AHHHH!! La ferme toi, je ne veux pas entendre aucunes de tes plaintes.

Oubliant aussitot l'incident, l'ange cornu appuya son dos contre un amoncellement de pierres. Il ignorait ce que celà pouvait bien faire là mais il y prenait désormait trône, réfléchissant à sa destination future.

Le monde est peuplé d'imbéciles et je viens d'en avoir la preuve. Ces sicaires m’avaient fait plus qu’attendre, et jouer avec mes nerfs ne donne jamais de belles choses. Lorsque je les croiserai de nouveau, il est inutile de dire que je leur ferai savoir mon mécontentement. De plus, je risque fort bien d’avoir accomplit ma consécration lorsque ce jour viendra, et le respect que j’accumule déjà à mon age grâce à mes accomplissements se verra augmenté considérablement. Je serai alors vue comme une véritable Virtuose à part entière, prête à subvenir à mes propres besoins, réagir avec mes propres décisions et surtout, ne plus être sous la protection paternelle de la maison. Je ne serai peut-être pas une mère Virtuose encore, pour cela ma propre mère doit mourir ou je dois moi-même fonder ma propre maison. Cette pensé m’emmène inévitablement à penser à mon fraternel, partie fonder sa propre maison depuis peu d’année. À savoir que sa femme fera partie de ma propre consécration me met le cœur au bord des lèvres mais je ne la craint pas. Je soupçonne le bâtard de planifier un coup d’état à cet événement, ce que j’avais moi-même préparé lors de la sienne. Je n’ai pas peur de lui. Moi aussi je me prépare un plan de contre-attaque, je l’attends lui et sa femme de pied ferme, et je n’ai pas l’intention de baisser la tête devant eux.

Ces pensées affûtèrent mon agressivité, et je croyais être au bout de ma patience lorsqu’un incapable me prouva le contraire. Il me bouscula comme une simple poupée de rue, en envoyant balader mes précieux pots d’encre dans les airs où leur contenant se fracassa sans grâce sur le pavé de pierre. Je vis tout cela en l’espace de plusieurs minutes, minutes ou je sentit également le sang me monter aux oreilles et aux joues. Cet abruti ne mesurait manifestement pas tout l’effet que venait de provoquer son geste, c’était évident sans même lui avoir jeté le moindre coup d’œil qu’il ne venait pas des environs. Quiconque habitant ce secteur de Sigil savait ce qu’était un Virtuose et connaissait tous les membres ayant fait leur entré dans le monde. Ils savaient ce que seraient les conséquences de se butter à l’un d’entre nous, et j’étais sans aucun doute l’une des plus dangereuse des Virtuoses, et ce même si mon art exige patience, minutie et dévouement. Je ne pouvais réagir comme je le voulais envers cet homme bête, c’était bien dommage. Comme j’aurais voulu le voir dépourvu de sa virilité ou voir ces ailes grotesques tomber plume après plume dans un court lapse de temps. Sa bêtise ne s’arrêta pas là, à ma plus grande stupeur. Pour en rajouter sur ses bêtises pour le moins lamentable, je crois, l’espace d’un instant, l’avoir entendu m’appeler « gamine » et de proférer des menaces ridicules à mon encontre…

Cet homme frise le ridicule, c’est impossible d’agir de la sorte envers un Virtuose dans la plus complète des ignorances, il fait honte à son genre de créature, quelle qu’elle soit. Du coin de l’œil, il me semble apercevoir des passants s’arrêter et regarder la scène en formant un vaste cercle autour de nos deux personnes. De futiles curieux qui se demande sans doute comment je vais réagir face à un tel affront. J’avoue avoir longuement hésiter devant la situation… l’envie de lui faire payer sur un très long moment caressa mon esprit bouillant, comme par exemple de lui coudre la langue sur son palais fut une idée qui provoqua ce ricanement bien particulier de la malice ou du sadisme. Malheureusement, je n’avais pas de temps à accorder à cet homme de bas étage, son châtiment serait bref pour moi, douloureux pour lui.

Je me retournai finalement vers lui, au complet cette fois, et m’aperçut que ce cinglé se parlait à lui-même, en argument solidement contre ce que son « autre » moitié pouvait bien lui dire.

- Moi, Safrane de la maison Guwen, apposerait de ma propre volonté le châtiment choisit pour l’affront que vous aurez porté envers ma personne. Subissez les conséquences et taisez-vous à tout jamais.

Je portai ma main à ma taille, où tout près de ma précieuse plume repose une petite dague bien ordinaire, pas plus longue qu’un doigt. Elle semble bien inoffensive pour un homme de sa stature, mais utilisé par un Virtuose, elle devient l’instrument d’un pouvoir terrible, pouvoir que seul un Virtuose possède, car ce pouvoir se trouve en lui-même dans son sang. Personne d’autre n’en a, même pas les bâtards, leur sang impur ne supporte pas le notre, et c’est principalement dans cet état d’esprit que je m’entaille la main, faisant couler mon précieux liquide le long de celle-ci. Cet imbécile devrait se compter chanceux que je lui offre la paix d’esprit de ne pas souffrir éternellement. Sa punition ne durera que quelques heures, au bout duquel son âme quittera à tout jamais son corps, lui laissant un corps encore vivant, mais complètement ignorant des facettes de cette vie, la folie comme seule compagnon.
Mais pour cela, je dois le toucher de ma main ensanglanté, que mon sang rentre en contact avec sa peau. Pour l’instant, seul son visage et son cou semble découvert de tout tissu. S’il est effectivement étranger aux connaissances reliées aux Virtuoses j’ai une bonne chance de le piégé.

- Imbécile…

Peut-être étais-je à la recherche d'information générale. Tu en dis quoi?
Et si tu rentrais simplement sur Thessalie, question de reprendre le cours de ta vie... normalement.
Si seulement je pouvais me souvenir quel portail j'ai emprunté pour venir ici...
Tu veux dire que tu es piégé ici? J'ai rarement vu de pires abrutis!!! Tu es le perdant dans tout cela. D'une manière ou d'une autre, je traine ma maison avec moi partout ou je vais.
Moi, Safrane de la maison Guwen, apposerai de ma propre volonté le châtiment choisit pour l’affront que vous aurez porté envers ma personne. Subissez les conséquences et taisez-vous à tout jamais.

La petite discussion de famille qui avait lieu à l'instant fut interrompue par une déclaration formelle. Le même genre qui se fait entendre lors d'une exécution publique. Le prince leva les yeux et y aperçut la fillette qu'il avait bousculée. Celle-ci s'entailla la main à l'aide d'une dague. Le geste semblait dénudé de logique aux yeux de l'ange, voire même démentiel. Il ignorait tout des pouvoirs des virtuoses et de leur sacrifice de sang. Il s'attendait à ce qu'une personne dans la foule vienne en aide à la petite, l'empêche de se mutiler davantage. Au moins, faire cesser l'hémorragie. Tout le monde se tut, tous rassemblés en cercle devant les deux êtres. Une expression d'effrois se dessina sur leurs visages. Dans la foule l'un d'eux semblait au contraire bien satisfait. Couvert d'une longue toge brune et d'un capuchon, ce dernier était un collecteur; personne ramassant les cadavres des rues de Sigil pour les revendre aux hommes poussière du salon mortuaire. L'ange cornu se demandait ce qu'il y avait de si effrayant dans le geste de la petite, ce qui faisait trembler de peur tous ces cageurs.

Écoute fillette, lâche cette arme avant de te blesser davantage. Pas que je sois concerné par ton sort, mais c'est ridicule. Je t'ai à peine bousculé que tu me menaces avec cette dague et t'entailles la main au passage. L'on voit bien que tu ne sais pas t'en servir. Et de plus, si tu t'approches de moi avec cette arme, je vais devoir t'abattre. Et crois-moi, je n'ai pas envie de retourner à nouveau dans cette prison de labyrinthe.

Snake dégaina Exyle Medri, dans le but de lui faire comprendre qu'il ne plaisantait pas. Tuer un soldat ou une enfant, aucune différence si tous les deux sont une menace pour sa vie ou ses plans. Cependant, un brouhaha attira son attention ailleurs. Il vit quatre hommes armés tenter de se faufiler dans la foule. C'était eux, la même race d'homme qui l'avait aidé à tuer les Sicaires et qui s'en était ensuite pris à lui; les rectifieurs. Lorsqu'ils avaient aperçu le nouveau rassemblement, ils s'y étaient hâtés, sachant qu'un truc se tramait.

Eum... pas eux. Mes plus plates excuses jeune fille, j'aurais aimé discuter davantage, mais quelque chose requiert ma présence... loin d'ici. Si j'étais toi, je ferais pareil, les « Justiciers de Sigil» approchent. Si nous nous revoyons dans le futur, je te promets la revanche que tu souhaites... si c'est la mort que tu recherches. Mais enfin... Snake est mon nom, souvint-en.

Le prince quitta les lieux sans se retourner. Ses pouvoirs quasi inefficaces sur Sigil, en plus de la Dame des Douleurs qui pourrait surgir à tout moment, il était préférable d'éviter le plus de combats non nécessaires possible. Il avait appris de ses erreurs.