Les veilleurs de Thessalie
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 [Celan&Ambre]La mort dans l'âme

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Celan&ambre
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MessageSujet: [Celan&Ambre]La mort dans l'âme   [Celan&Ambre]La mort dans l'âme EmptyMer 14 Fév - 7:06

Naissance

La nuit était atteinte voila plusieurs heures déjà. Pourtant une activité silencieuse y régnait. Plusieurs femmes ailées couraient dans les couloirs illuminés par de simples chandelles consommées à l’épuisement.

Une femme berçait tendrement sa nouveau-née qui se logeait sous son aisselle. Elle s’employait tant bien que mal à chanter de sa voix la plus rassurante pour réconforter le bébé. Malheureusement son chant était inutile face aux effroyables cris de douleurs qui persistaient au fond du couloir. C ‘était a peine si elle-même croyait en la douceur de ses paroles pour réconforter la petite fille nichée dans ses bras.

La porte de sa chambre royale fit sursauté la nouvelle mère. Une femme rentrait en hâte, le souffle court.

----------------------------------------------------------------------------------

L’ennemie encerclait maintenant une poigné d’anges isolés de l’armée principale. Les survivants se battirent quelques minutes avec la rage d’un animal qui sentait la fin approcher mais ils étaient trop peu nombreux et l’ennemie ne cessait de recevoir des renforts, attirés par des proies faciles. Un seul homme se tenait désormais debout face à ses monstres. Sa lame para une attaque qui visait sa tête , puis embrocha se dernier. L’arme resta figé et tomba au sol en refusant toujours de quitter le confort du cadavre. En apercevant l’ange sans défense, une pluie d’acier tomba sur lui…

---------------------------------------------------------------------------------

-Altesse, des complications on lieu. Vous devriez aller la voir.

Sans remercier sa servante, elle mit délicatement son bébé dans les bras tremblants de cette dernière et couru vert la source des hurlements. L’horrible spectacle s’ouvrit à elle. Une femme aux cheveux bruns se crispait de douleur dans un grand lit blanc taché par une quantité importante de sang. Cette image lui glaça le sang, comment était ce possible? Avant même qu’elle pu penser à une réponse, on lui attrapa le bras vigoureusement et elle se laissa traîner dans le couloir où les cris étaient moins stridents.

-Altesse, Je ne passerai pas par quatre chemins pour vous expliquer la situation. L’anatomie de Breall ne semble pas apte à accoucher d’un ange. De plus, je n’ai jamais pratiquée un accouchement sur une humaine dont le géniteur est de race céleste, je nage présentement dans l’inconnue. La seul chose que je suis sure c’est qu’elle ne passera pas la nuit et probablement le bébé non plus. Voila!


Pendant un instant, le visage de la Dame devint de pierre, inexpressive a la terrible nouvelle. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait dire une chose aussi terrible, elle qui avait vécu pourtant tant de naissane. Cette Sage femme était la plus expérimenté de tous, elle n’avait jamais perdu un enfant depuis le début de sa carrière. Maintenant vieillit par le temps, aucune ne pouvait égaler ses talents et pourtant sa conseillère et amie mourait à petit feu.

-Le seul conseille que je puis vous donner est de resté avec elle tout au long de la nuit. Peut-être un miracle pourrait-il survenir si vous la réconforter.

Miazad rentra en trombe dans la chambre d’accouchement suite au conseille qu’elle reçu. Trop fière pour montrer ses émotions, elle retint avec forte difficultés a retenir ses larmes de glissées sur ses joues. Elle ne devait pas montrer sa peine a Breall, dans un instant aussi terrible et éprouvant.

-Breall! Je suis là tu n’a rien à craindre…je suis là.

-----------------------------------------------------------------------------------

Une vague immense de douleur s’empara de lui, un voile impénétrable lui assombrit la vue. Tout devenait si noir, seul quelques mouvements et les ricanements satisfaits étaient perceptibles. L’incompréhension l’habitat, pourquoi ses jambes devenaient t’elles si molle, pourquoi sa vison de troublait-elle? Par pure réflexe il empoigna ce qui ressemblait à une tête de ses deux mains. Un craquement d’os se fit entendre puis une masse heurtant le sol. Il frappa de gauche à droite ne touchant que le vent enrager, puis une seconde douleur au dos. La lutte se poursuivit au plus grand amusement de ses assaillants jusqu'à ce que un cor se fasse entendre. Le chant raisonna dans sa tête et le guida durement vert le sol.

-----------------------------------------------------------------------------------

-Miazad, je suis dé..soler.

La femme tentait tant bien que mal d’étouffer ses cris mais ils étaient plus forts qu’elle. Elle aperçut soudainement l’émotion qui s’était emparé de sa maîtresse. Elle semblait réellement l’aimer même étant sa servante. Miazad, la main dans la sienne, épongeait son front couvert de sueur en la fixant toujours dans les yeux.

-Nous nous rever…rons au ciel dans plu…sieurs année, articula la mourante de peine et de misère.

-Ne dit pas n’importe quoi Breall, l’effort t’affaiblie, et avant de monter au ciel tu as un enfant a mettre au monde. Je ne te laisserai pas partir aussi facilement, tu le sais très bien!

La preuve d’amour en celle qu’elle a servit pendant toutes ses années lui redonna quelques peu de force. Mais cela était insuffisant, elle le savait bien.

-Pressez-moi la main je vous en pris, je ne veux pas me retrouver seul face à la faucheuse. J’ai si peur madame, avoua-t-elle terroriser.

La souveraine serra tendrement la main sans attendre. Au moins partirait-elle rassurée vert le royaume de lumière avec son enfant qui refusait obstinément de découvrir la vie sur Thessalie. Elle refusait pourtant, obstinée, a la laisser partir aussi facilement. Elle n’avait été, bien longtemps que simple suivante, mais dans la complicité de la grossesse commune, elle s’était découverte une amie fidèle et sincère...

------------------------------------------------------------------------------------

Le monde se montra sous un autre jour. La plus fine parcelle de bonheur qu’il avait éprouvé dans sa vie se révélait dorénavant immense. La nature qui ne méritait que peut d’attention, devint un chef d’œuvre. Tout semblait si beau soudainement, chaque parcelle de vie se présentait courtoisement à lui.

Le temps fila à une vitesse folle. Il n’était plu rien, seul l’espace comptait ainsi que des souvenirs qu’il ne croyait plu présent dans sa mémoire. Les plaines se turent elles étaient parsemées de créatures autrefois vivantes.

----------------------------------------------------------------------------------

-À t-on pré…venu Araboth?

-Oui, un messager à été envoyer il y a de cela quelques heures. Maintenant fait moi plaisir et cesse de te soucier pour lui.

----------------------------------------------------------------------------------

-Arrrgh!! On n’aurait pu te trouver plus mal en point l’ange.

-Je sens toujours ton odeur nauséabonde Orion, c’est déjà un miracle, articula le mourant.

-Ahah, encore en train de te moquer de moi, même sur ton lit de mort.

-C’est pour que tu te souvienne de moi.

-Et bien tu as réussis.

-Que c’est-il passé?

-Tout ennemie à été anéantit. Mais ils ne restent pas un seul de tes guerriers. Ils sont morts dans l’honneur.

-Bien, je l’ai rejoindrai bientôt.

-Écoute moi avant. Un messager est arrivé il y de cela que quelques minutes. Ta femme va mourir en accouchant.

-Pardon??

-Cesse de te plaindre, elle te rejoindra cette nuit au ciel avec ton fils.

-Merci de m’avoir prévenue, maintenant laisse moi, siffla-t-il entre ses dents.

Cette créature issue des enfers ne comprenait-il pas l’amour?L’idée que les deux seuls êtres qu’il aimait devraient mourir cette nuit lui était impossible à accepter. L’impuissance devant la mort le heurta de plein fouet. Ils ne pouvaient mourir!! La rage s’emparât de lui et le déconnecta de la réalité ce qui libéra son esprit de sa chair éventrée. Orion perçut l’étrange événement et suivit son frère d’arme à son insu.

-----------------------------------------------------------------------------------

Rien ne pouvait apaiser la souffrance que sa servante éprouvait. La souveraine se contenta donc peiné de réconforter la condamnée par sa présence tout en lui épongeant le front. Miazad se levait de temps a autres, emmener des linges humides et de l’eau chaude, tout pour aider la futur mère, avant de revenir auprès d’elle pour la rassurer. Elle savait bien que c’était inutile mais cela l’aida à surpasser sa colère en tentant elle-même de se convaincre de son utilité.

Breall sentait ses forces décliner, la mort viendrait la chercher très bientôt, il n’y avait plus rien à faire.

« Breall tu m’entend? »

« Araboth? Comment est-ce possible, tu es… »

« Ne gaspille pas tes forces tu en aura de besoin, je ne sais pas ce qui se passe mais ma force vitale va se fondre en toi. Je pourrai enfin être père."

« Ton fils va mourir, je suis désolé j’aurais tant aimer t’offrir cet joie. Va tu me par... »

« Est confiance et tout se passera bien. »

Le miracle tant attendu se produisit, dans une incompréhension totale Breall sentit ses forces revenir et poussa, poussa. La tête du nouveau née sortit, ce qui vola d’immense exclamation de joie dans la chambre mais malheureusement il n’y avait plus aucune force restante en cette femme. L’enfant allait tout de même mourir ainsi que la mère.

« Alors tu es prêt à mourir en avance sur ton heure pour sauver ta famille, l’insecte. Ainsi t’aiderais-je , peut-être cela me fera-t-il comprendre mieux ta race. »

« Orion? Merci. »

« Merci? Ne croit pas être mon ami. Tu vas mourir dès que je donnerais ma force vitale à ta femme. Je fait cela seulement parce que ton fils m’appartiendra.

« Quoi!!!!!! »

« Ahahah adieu la mouche! »

Le destin fut renversé, la faucheuse croyant se régaler de trois âmes ne put qu’en prendre une seule, étant en piètre état. L’enfant sortit en un éclair de sa prison. Un élan de bonheur se prit de toute ceux qui était présente, ne comprenant rien. Seul un mot jeta l’ombre sur le bonheur de cette événement qui garantissait la vie à deux sujets du royaume.

-Nonnnnnnnnn!!!!!!

Un fils naquit, un amour sombra.
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MessageSujet: Re: [Celan&Ambre]La mort dans l'âme   [Celan&Ambre]La mort dans l'âme EmptyMer 14 Fév - 7:08

8 ans plus tard.

Sous le regard brulant du soleil, les deux lames d’aciers s’amusèrent à ce moqué de l’immuable silence de la vallée. Chacune frappait avec plus d’ardeur que son opposante tout en limitant le moins possible la finesse dont elles méritaient. Leur jeu réduisit au silence la rivière coupable d’engraisser les bons vivants par la richesse de son écosystème.

-Celan retourne immédiatement en classe, cria l’un des deux hommes dans le vide.

L’enfant était assis en indien dans l’herbe fraiche bordant la colline, observant religieusement l’habilité à laquelle son maitre d’arme bloquait les attaques soutenue de l’un de ses élèves près à abandonné la tranquillité de l’âge de l’innocence.

-C’est moi qui vais te ramener si tu ne déguerpis pas tout de suite morveux.

L’enfant ne bougea pas d’un pouce, rien ni personne ne l’obligerait à accomplir un acte qu’il se refuse de faire. Il mériterait surement une bonne correction mais jamais il ne céderait sans ce battre, surtout vis-à-vis l’homme qu’il respectait le plus dans le royaume.

-Tu l’auras bien voulu humain. Tu demanderas grâce à toute la caste Céleste quand j’en aurai fini avec toi.

-Jamais! cria l’enfant.

-Ahah! C’est ce que l’on verra. Mayël continue à t’exercer pendant mon absence.

Le colosse déploya ses immenses ailes en une bourrasque qui balaya le sol et se précipita sur l’enfant. Sa minuscule épée à la main, le bambin attendait son opposant avec impatience. Une nouvelle occasion de montrer ce qu’il savait faire… il devait se montrer à la hauteur car sinon l’échec en serait cuisante.

L’ange nargua le petit en tourbillonnant juste au dessus de sa tête, lui prouvant, qu’il n’était pas plus qu’une proie sans défense. L’injure était flagrante, elle méritait vengeance. D’un coup sec, l’enfant étendit le bras de tout son long vers le ciel à une rapidité foudroyante et toucha le colosse ahurit. La blessure était superficiel, une simple égratignure sur la jambe gauche mais tout de même, il avait été touché par un enfant de 8 ans.

La plaisanterie avait assez duré, le maitre d’arme attrapa la cheville de l’enfant en vol et prit de l’altitude.

-------------------------------------------------------------------------------------

La cours centrale était envahit de marchants de toute sorte, criant leurs produits le plus fort que leurs poumons leurs permettaient afin d’enterrer la concurrence.
Un atterrissage était impossible, aucun espace ne pouvait permettre une tel manœuvre sans assommer un paysan. L’ange alla donc se posé sur le dessus de la tour astral, son butin à la main.

-À l’intérieur! Tout de suite! Et ne fait pas de bruit, Ciane à commencer son cours.

L’enfant, marabout, descendit l’escalier vers sa salle de classe le colosse sur les talons. Encore une autre journée à endurer les cours de géographie, de mathématique, de français, de bien séance, de danse, de politique et tout autre domaine sans importance.

-Excusez moi madame, j’ai trouvé cette chose m’épiant dans la vallée, j’ai cru bon de vous la rendre.

-Celan! En retard! C’est bien, c’est bien… tu progresses au moins. Tu nous honore maintenant de ta présence. Merci Ubarilf, je vous en suis redevable de m’avoir rapporté cet insouciant. Bon où en était-je? À oui! Comment se comporter quand l’on arrive en retard en classe. Celan, veux-tu bien nous expliquer ce qu’il faut faire.

-Eh… non.

-Va tout de suite t’asseoir avant que je me fâche!

L’enfant pris place au fond de la classe, au coté de son amie, le visage radieux. La fierté d’avoir tenu tête à Ubarilf le comblait de joie, il se sentait encore plus fort. Sa gaieté se heurta tout de fois à une douleur subite à l’arrière de son crane.

-Ouch! Ambre, pourquoi t’a fait sa?

-Tu as l’air fier de ton coup en plus, tu en mériterais bien une autre.

-Les enfants taisez-vous quand je parle!

-…

La journée continua ainsi dans l’enseignement plus ou moins apprécier des élèves. Les enfants eurent droit à des heures de protocole à suivre lors d’un entretien avec une famille royale ce qui était tout a fait inutile aux yeux de Celan puisque Ambre elle-même était de sang royal. Le soleil commença à baisser dans le ciel, ce qui signifiait la fin des souffrances pour Celan. Comme à toute les fins de cours les deux amis dégringolèrent les escaliers jusqu'à la cours centrale. Épée à la main, ils tentèrent de se désarmer pendant de longues heures. Le tout prit fin quand la souveraine du royaume vint chercher sa fille et le fils de sa gouvernante pour le souper.
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MessageSujet: Re: [Celan&Ambre]La mort dans l'âme   [Celan&Ambre]La mort dans l'âme EmptyMer 14 Fév - 7:09

Breall…Breall…Breall!!

La femme ouvrit tranquillement les yeux et posa son regard embrumé par le sommeil sur le visage étonnamment réjoui de Miazad.

-Madame, qui a-t-il?

-Vien suis moi j’ai quelque chose à te montrer.

-Madame, le jour nous à quitter voilà bien des heures.

-Vien! Tu ne le regretteras pas.

Les deux femmes s’engagèrent dans la pénombre du couloir, Breall, suivant de peine et de misère le pas empressé de sa souveraine et amie. La marche ne fut toute fois pas longue et ils arrêtèrent le pas devant une petite pièce mal éclairé par une simple bougie.

-Madame, Pourquoi m’emmenez vous à la chambre de mon fils? Qu’a-t-il fait encore?

-Rentre! Et ne fait pas de bruit.

Dès que la mère passa le cou par l’entrebâillement de la porte, elle poussa un léger cri d’exclamation étouffé par la retenue de ne point vouloir le réveiller… ou plutôt de ne point vouloir les réveiller. Une petite ange endormie était assise sur une humble chaise en acajou.

-Mais, que fait votre fille au chevet de mon petit?

-Plus tôt, au courent de la nuit, Celan c’est réveiller en sursaut. J’eu la chance de passer par là et il m’a raconté qu’il avait fait un mauvais rêve. Un homme lui disant de prendre garde.

-Encore Orion?

-Oui, c’est bien étrange, il n’a jamais entendu parler de lui non?

-Je ne crois pas.

-Et bien! Alors j’ai tenté de le réconforter le mieux que je le pouvais puis je partis vers ma chambre. À l’instant même j’ai entendue des bruits de pas s’engouffrer dans la chambre de ma fille. Je savais bien que Celan était partit chercher réconfort auprès de ma fillette alors je pris le temps de les laisser seul quelques temps. À mon retour, la chambre était vide. La peur m’a envahie un instant, puis je courue à la chambre de Celan. Là, je vis le plus beau spectacle qui m’ait été donné de voir depuis fort longtemps. Ma fille était assise sur ce même siège et veillait attentivement sur Celan qui avait retrouvé le sommeil. Le temps que je vins te chercher, le sommeil l’a apparemment prit à son tour.

-Madame! Je suis confuse, comment pourrais-je racheter l’impunité de mon fils pour avoir réveiller votre adorable fille.

-Ne parle pas de la sorte, tu sais très bien que je vous considère comme de ma propre famille.

-C’est trop d’honneur madame. Devrais-je reconduire votre fille dans son propre lit?

Miazad hésita quelques secondes, l’air songeur. Puis, arborant le sourire attendrissent d’une mère sur les lèvres, elle prit sa fille paisible dans ses bras et la coucha au coté de Celan.

-Laissons à Celan son ange gardienne, s’amusa Miazad.

Les deux femmes quittèrent la pièce et allèrent dans le salon privée de la souveraine des lieux pour entamer une longue conversation sur le mérite de leurs enfants qu’elles adoraient toute deux.
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MessageSujet: Re: [Celan&Ambre]La mort dans l'âme   [Celan&Ambre]La mort dans l'âme EmptyMer 14 Fév - 7:09

5 ans plus tard

La nuit était longue et pénible. Pendant des heures, elle feuilletait son manuscrit pour retenir le plus d’information au sujet des sorts de protection en prévision d’un test à venir. Grouillant maladroitement dans un fauteuil de soie rouge, elle lisait et relisait les incantations embrouillé par la fatigue d’une longue journée. Sa vision s’embruma davantage faisant disparaitre les longues séries de lettres entremêlées. Elle secoua légèrement la tête pour remettre ses idées en place mais rien ni fit. Elle dut se résigner à détourner le regard et le posa sur la faible lueur d’un petit feu crépitant dans la cheminer qui dessinait avec peine la silhouette d’une ombre de forme humaine. Cette brusque apparition lui rendit un semblant de lucidité.

-Qui va là?

-C’est moi Ambre.

-Ah! Celan! Encore ce spectre qui te joue des tours?

-Si seulement tu disais vrai… un spectre.

-Ce n’est que le fruit de ton imagination et tu le sais bien, jamais personne dans tout le royaume n’a entendu parler de ce Orion.

-Mhhh je soupçonne nos mères d’en savoir plus que ce qu’elles nous racontent là dessus.

L’ange se redressa subitement dans son fauteuil. Les paroles de son ami provoquèrent une lueur de curiosité chez elle. Il était peu conventionnelle de blâmer sa propre mère de nous garder dans l’ignorance, qui plus est, elle qui tentait si ardûment de motiver son fils à l’éducation qu’il répugnait. Ses minces sourcils s’arquèrent dans un nuage d’interrogation.

-Pour qu’elle raison les soupçonnes-tu?

-Car elles évitent à chaque fois le sujet. J’ai l’impression qu’elles pèsent à chaque fois les mots qu’elles utiliseront pour discuter de mes rêves.

-Tu ne crois pas qu’elles te le diraient franchement s’il y avait une quelconque menace?

-Bien sure que non, tu le sais bien, ma mère est si protectrice et la tienne voudrait s’en occuper elle-même.

-Ahah! Tu as bien raison. Tu ressembles étrangement à mère quand j’y songe.

En regardant plus attentivement Celan, elle discerna un léger voile de frayeur se camouflant derrière la pénombre de ses yeux bleus sombres. Une apparition plutôt inhabituelle depuis qu’il avait atteint l’âge de ses 13 ans. La tendresse d’une femme l’envahit et sympathisa aux frayeurs de ce jeune humain.

-Vien d’en mes bras mon cœur, déclara-t-elle en ouvrant les bras vers Celan.

L’effet escompté ce produisit. Amusé, par cette soudaine marque d’affection grotesque de la part son amie habituellement si hautaine, il ne put réprimer un mince sourire discret. Le jeune homme, se décolla finalement du portique et alla s’asseoir sur le fauteuil en face de l’ange, où les flammes du feu lui chantaient un doux chant de réconfort.

-C’est bon de te revoir Ambre.

-Je sais.

-Pfff, content de te voir aussi réjouie de ma présence.

Les deux jeune se regardèrent dans les yeux quelques instant d’un air provocateur. Puis, ils éclatèrent tout deux dans un grand rire franc qui dura une bonne minute. Cela faisait un bon mois qu’ils ne savaient pas vu, occuper par leurs champs d’étude respectif. Il n’avait jamais été séparé aussi longtemps l’un l’autre depuis leur naissance. Ils souffraient chacun dans un silence hautain leur séparation mais cela était faiblesse de le laisser paraître.

-Et puis comment sa se passe les cours de sortilèges?

-Vraiment, j’adore mais il a tant de chose à retenir et mère désir la perfection de ma part. Mais sinon tout va bien et je fais des progrès prodigieux. Et toi avec Ubarilf?

-À tous les soirs j’ai l’impression que je n’arriverai plu jamais à bouger. Ce n’est qu’une question de temps avant que mes muscles se renforcissent, après cela, je déferai mon maitre.

-Pourquoi veux-tu toujours prouver à tous que tu es le plus fort?

-Je ne sais pas, c’est moi voila tout.

-Quel beau résonnement!

Celan haussa tranquillement les épaules en signe de réponse. Il était si différent de sa mère et pourtant son défunt père était quelqu’un d’humble de ce qu’il avait pu entendre. Vraiment, il n’avait aucun doute d’où le désir de prouver sa force venait.

-Pour en revenir à ton rêve, c’est la première fois que je te sens aussi tendu.

-C’est qu’il à été légèrement différent cette fois ci.

-Ah oui! Allez ne te fait pas prier, explique!

-En fait il n’a eu qu’une chose de différent. Au lieu de dire « Prend garde! ». Cette chose à dite « Prend garde! Ce soir! ».
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MessageSujet: Re: [Celan&Ambre]La mort dans l'âme   [Celan&Ambre]La mort dans l'âme EmptyMer 14 Fév - 7:10

Dans la quiétude enveloppent la dernière confession du jeune humain, la voix grave d’un cor chanta aux oreilles des deux enfants. Leurs yeux s’envoyèrent subitement un regard d’interrogation. Jamais, ils n’avaient entendu un tel bruit mais surtout jamais en une heure si avancé de la nuit. Puis, une rangée de tambours sembla vouloir participer à la note aussi tôt suivit par les cris stridents de trompètes. Les enfants sautèrent immédiatement sur leurs pieds, contrôlés par leur instinct. Cela ne pouvait prédire qu’une chose… ils ne pourraient pas dormir cette nuit.

Des milliers de bruit d’agitations, emmurés par les épais murs de pierre, résonnèrent dans la demeure auparavant silencieuse du château. Les cris d’effroi redressèrent promptement les oreilles de Celan. Jamais il n’avait été confronté à une telle situation. Que ce passait-il? Qu’est-ce que le peuple ferait-il? Que ferait-il? Sous cet immense chaos d’interrogation et de pensé, le temps se figea soudainement… Un homme de voix forte sollicitait tous guerriers aux armes.

Les escaliers menant au salon où se situaient les deux couches-tard furent aussitôt dévalés par leurs mères. L’une le visage sévère l’autre reflétant la crainte. Sans dire plus de mot, Miazad agrippa chacun par le poignet et les entrainèrent vers les jardins royaux. Les enfants ne tentèrent pas de se défendre de cette vigoureuse étreinte ne comprenant que peu la situation où ils étaient. Ils traversèrent les fleurs sombres sous les quelques filaments de lumière offerte de disgrâce par les étoiles, puis s’engouffrèrent dans le corridor menant à la sortie méconnue de la citée.

À cet instant, la réalité frappa cruellement l’esprit de Celan. Le royaume était attaqué par un danger suffisamment important pour provoquer la fuite de la souveraine. Il allait abandonner tous ses hommes, toutes ses femmes, tous ses enfants à leur sort. Il allait prendre ses jambes à son cou et se laisser mener par le bout du doigt en ce moment le plus crucial. Ubarilf, son maitre, se battait à ce même instant pour protégé le peuple, protéger leur vie ainsi que leur liberté pendant que lui fuyait sous la peur. Il était un froussard, une loque se laissant conduire aveuglément, un misérable poltron.

D’un coup sec, il libéra son poignet de l’emprise mordante qui le conduisait vers la honte et couru de toute ses forces en direction des cris. Avant qu’il n’est pu aller bien loin, une barrière invisible lui bloqua le torse et le ramena vers l’arrière.

-Tu es fou! Vite nous devons fuir, il reste que peu…

[color:9afe=green:9afe]-Laisse moi Miazad! Jamais je ne te suivrai dans la lâcheté, je me bâterai comme tous le font, cria Celan les larmes aux yeux.

Dans un colossale coup de vent, la totalité du plafond de la serre prit feu. La scène en était terrifiante, toute la pièce brulait sous les flammes ardentes du brasier tentant d’amener avec elles les quatre corps de chair fraiche. Un second coup de vent les renversa sur le dos, suivit d’un long mugissement. Celan, le dos plaquer sur la poitrine de Miazad qui était elle-même au sol, tentait tant bien que mal de se libéré de son emprise. Il grouillait dans tout les sens, mais la puissance de l’étreinte que lui promulguait sa souveraine renforcée par les plaintes larmoyantes de Breall, sa mère, ne céda pas un instant.

-Je t’en pris Celan cesse! Écoute donc ta mère pour une fois!

-Je ne fuirai pas! Jamais! Tu m’entends! Jamais!

-Celan! Reviens à la raison! Si tu y va, tu mourras à coup sur… comme tous ceux qui se battent en ce moment!

-Alors laisse moi aller les aidés!

--Tu n’as même pas idée qui est notre ennemie.


-Alors laisse-moi aller voir!!!

Sous la force titanesque de la rage, le jeune humain assena un formidable coup de tête sur le nez de la souveraine. Le puissant étau se desserra suffisamment pour permettre à l’ardente jeunesse de s’extirper de l’emprise qui le condamnait à la honte éternelle. Sans perdre une seconde il se remit sur pied et regarda péniblement le visage terrifié de sa mère où coulait un fleuve de larme. Sans oser porter un dernier regard sur son amie d’enfance il détourna la tête vers le lieu où semblait venir le combat.

-Celan!!!

-Mère… adieu!

Le fils élança ses jambes le plus loin et le plus vite qu’il le pouvait pour se joindre au combat avant la fin celle ci. Sa vison se troubla par le flot de larme et de rage qui le submergeait. Une haine prodigieuse grandit en son cœur et prit comme cible les monstres qui brulaient tout d’une façon qui lui était inconnu. Il les tuerait.

-Celaaannnnnnnn!!!!!

Breall ne pu se résigner à laisser son fils courir droit vers le même destin fatal que son époux eut droit quelques années auparavant. Porté par tout l’amour qu’une mère à égare à son fils, elle s’élança sur les talons de ce dernier.

-Mère! Il faut aller les secourir!

-Non! Je ne mettrai pas ta vie en danger Ambre

-Mais Celan va mourir! T’en rend tu compte!

-Nous ne pouvons plus rien faire…il a fait son choix…
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Celan&ambre
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MessageSujet: Re: [Celan&Ambre]La mort dans l'âme   [Celan&Ambre]La mort dans l'âme EmptyJeu 15 Fév - 8:42

Une pluie de feu tombait en torrent sur les kiosques de bois emménagés dans la cour centrale. Elle était devenue le dernier rempart pour la citée, dernièr espoir de repousser un envahisseur inconnu aux jeunes yeux de Celan. Plusieurs anges de sexe féminin abritaient sous leurs bras leurs tendres nourrissons pleurnichant dans le futile but de faire taire le chaos sonore se proliférant dans l’écho de cette sinistre nuit. De simples morceaux de pierres leurs servaient de boucliers contre la langue flamboyante qui tentait de se faufiler afin de les rôtir. Il ne semblait plus avoir de vaillants soldats près à se servir de leur corps pour épargner la jeunesse d’une mort abominable.

Graduellement, l’ouïe du jeune humain commença à discerner la provenance de l’épique bataille. Elle ne se passait pas sur la terre ferme mais dans les étoiles blafardes. De longs et perçants mugissements s’étiraient dans la nuit, accompagnés de cris de souffrance angélique. Le nombre d’ennemi était incalculable de la position d’où Celan se tenait et point plus discernable ceux des forces alliées. En fait, il ne pouvait absolument rien discerner dans cette funeste étendue infinie.


-Celan!
-Mère? Ne restez pas ici!
-Je vais m’en aller si tu viens avec moi.
-Il est trop tard de toute façon.
-Celan!
-Regardez autour de vous! Tous ces bambins impuissants face aux événements! Je dois trouver un moyen de les protéger.
-Il n’y a plu rien à faire, il faut fuir, regarde tous ces corps qui gît sans vie à tes pieds! Nous ne pouvons rien faire face à ces monstres à part leur donner nos propres vies!
-Il y a toujours un moyen!
-Celan ouvre les yeux!!! Ne vois-tu pas qu’il n’y a pas un seul ennemi abattu dans l’enceinte!

Tous des anges tombés au combat gisaient sur le sol de la cour, pas une seule autre race. Ce qu’elle disait était vrai, l’ennemi était invincible. Cette notion de puissance était cependant utopique, rien ne pouvait détenir la vie éternelle. Tous sont nés pour mourir par la suite, ils pouvaient être vaincu, ils devaient être vaincu, il devait les vaincre.

-Je vais les vaincre, déclara le jeune fils le sourire sur les lèvres, je vous le promets.
-Comment…tu… tu ne peux même pas les rejoindre!
-Faite moi confiance.

À l’instant même, la lueur écarlate du brasier se refusa obstinément de refléter son incandescence sur le visage de cette tendre mère. Le visage du jeune homme se crispa soudainement. Ses yeux reflétèrent une peur incontrôlable, qui eu pour effet de glacer le sang de Breall. Il fixa désespérément sa mère, impuissant, se remémorant ainsi tout ce qu’il avait vécu auprès d’elle.

L’instant ne dura qu’un très bref moment. Cette mère, qui l’avait tant aimé, qui lui avait donné vie et qui le chérissait plus que tout au monde, venait d’offrir sa vie pour revoir quelques secondes son fils. Tout ce qu’elle avait vécu venait de disparaître dans un grand tremblement de terre, amollissant les jambes du nouvel orphelin.


-Mère…, murmura la voix enrouée par l’émotion fulgurante qui grandissait en son cœur.

Cette abominable créature à l’aspect d’écaille rougis surmonté par deux immenses ailes venait d’écraser cette humaine sous sa patte griffue. Sans aucune pitié, elle s’assura que seule une purée rouge opaque coulerait sous sa patte en la piétinant de son mieux.

Tout devint subitement inutile et mesquin, rien ne portait plus atteinte à cet insouciant qui avait choisi de plein gré d’entrainer sa défunte mère dans cet enfer. La seule chose présente dans son esprit qui lui propulsait une interminable vague d’émotion insaisissable était cette créature démoniaque à la tête en triangle munit d’une gueule acérée.


-Mère!!!

L’enfant couru droit devant lui avec seul l’envie de tuer comme arme. Il esquiva agilement les serres acérées de son adversaire qui tenta de lui transpercer le corps et se hissa sur le dos de l’énorme bête en escaladant les écailles scintillantes de l’une de ses pattes. La créature infernale ne bougea pas d’un pouce, ce qui permit à Celan d’atteindre l’immense tête qui semblait un peu moins résistance que le reste du corps. Pendant, plusieurs minutes, il la roua de coup de poing magistral, dicté par la force d’une rage intarissable.

La force de ses coups diminua lentement jusqu'à devenir de simple giffle. Ses bras étaient maintenant en feu et plus aucune énergie ne recélait dans ce corps de jeunesse. La bête semblait à peine dérangée, même après avoir subit tout ce courroux et émit un rire amusé.


-Pauvre humain stupide! Vous n’êtes que de misérables larves pour nous. Votre place est dans la servitude la plus totale des races supérieures. Les anges auraient dû vous domestiquer.
-Tais-toi!
-Non! C’est toi qui vas te taire, esclave!
-Je ne suis pas un esclave!
-Ah non! Si tu n’en es pas un, c’est que tu es un mourant alors.
-Je ne serai jamais un esclave!
-Comme tu le veux!

Le plateau où se tenait Celan s’inclina brusquement, puis un immense objet apparu dans son champ de vision…

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MessageSujet: Re: [Celan&Ambre]La mort dans l'âme   [Celan&Ambre]La mort dans l'âme EmptyJeu 15 Fév - 8:52

Je sens la main de ma mère tenir fermement mon bras, au point de m’en couper la circulation. Je ne sais même pas ce qui se passe ici, tout ce que je sais c’est que nous devons partir au plus vite. Ma tranquillité fut déchirée avec ces coups de cor, avec l’apparition de ma mère et Breall au seuil de ma porte pour nous emporter, moi et Celan, bien loin de tous ces bouleversements. Dans la tempête de notre fuite, je vois du feu, des cris ou plutôt des hurlements, des éclats de métal… Tout cela est digne d’un conte d’horreur, et je ne souhaite que suivre ma mère qui semble avoir une meilleure idée que moi d’où nous allons.

Nous courons dans les jardins, guidé par ma mère, sous le couvert de nuages noirs et menaçant. Je n’ose même pas leur lancer un coup d’œil tellement la peur enlace mes entrailles. Mon souffle est si court que j’ai peine à parler, de toute façon, je n’ai qu’un goût de cendre au fond de la gorge et d’ouvrir la bouche ne ferait qu’en avaler davantage.

Ma mère ose un coup d’œil vers l’arrière, alors qu’elle me pousse à continuer de courir, ce que je fais sur plusieurs mètre. Cependant, quelque chose ne va pas… je ne sens plus la présence des autres autour de moi, ni Breall, ni ma mère, ni même Celan. Un simple coup d’œil derrière moi m’indique que Celan se débat contre ma mère qui le tient fermement, aussi fortement qu’elle l’avait fait avec moi. Celan avait bien changer… je le remarquais à présent, non pas à cause de notre conversation, mais bien de son comportement. Une simple bourrade lui suffit pour renverser ma mère et lui tomber dessus, avant de prendre la course. Tout cela en un éclair, je vis Breall courir à sa suite, ma mère essayer de l’en empêcher, Celan s’enfuir, et moi… Moi je reste la, éberlué par la situation, encore sous le choc des événements. Mon meilleur ami s’en va, il va vers la mort, il est fou, et moi sotte de rester planté là!
Je n’écoute même pas ma tête, et je m’élance vers lui pour le rattraper à mon tour. Sa mère et la mienne n’ont pas les mots pour le raisonner, moi je les aurai certainement, je suis la personne qui le connaît le plus sur cette terre! Je bats des ailes frénétiquement en cherchant mon élan, une douleur bien connue me déchire mon épaule gauche, mais je continue de m’acharner à m’envoler. Cet effort est bien futile, je sens maintenant la main de ma mère se rabattre sur mon bras à m’entraîner vers elle, en m’encourageant à reprendre la course.


- Mère! Il faut aller les secourir!
- Non! Je ne mettrai pas ta vie en danger Ambre
- Mais Celan va mourir! T’en rends-tu compte!
- Nous ne pouvons plus rien faire… il a fait son choix…

Sa fermeté m’empêche de m’élancer à nouveau… Je me débats, j’essaye de me détacher d’elle en hurlant le nom de mon ami le plus cher. Rien ne marche, et je recule vers cette cachette si bien trouver ou ma mère nous engouffre sans ménagement. Je n’ai même pas regardé cet emplacement, je ne vois rien, sauf le noir.

Le noir… la pièce y est plonger. La faible chandelle que j’ai laissé sur la table s’est éteinte depuis des lustres et laisse l’enclot dans la pénombre complète, illuminer simplement par la lune pas encore pleine. Ma mère est allongée plus loin par-là, emmitouflé dans une couverture épaisse que j’ai pu lui débusquer. Elle ne va pas bien depuis les derniers temps, une maladie de la tête qui l’envahit totalement. Elle parle dans son sommeil et raconte mainte parole inintelligible. Un ami l’a examiné et dit ne pas pouvoir rien faire pour elle, que tout se passe dans sa tête. Ses… fantômes du passé dit-il. Parfois, elle évoque le nom d’Eraydon, son premier mari, mort à la guerre. Parfois, c’est le nom de ses amants du passant qu’elle murmure, pas du même ton mais elle semble leur parler. Tant de chose se querelle dans sa tête et je ne peux rien faire pour elle que de la maintenir ici, dans cet enclôt, dans cette grange qui nous sert de cachette.
Les images de mon rêve me font trembler. Cet événement c’est passé il y a quatre années déjà, je me souviens lorsque ma mère m’a engouffrée dans ce trou à rat, la dernière chose que j’ai vu avant d’y entré était Breall se faisant pitoyablement écraser comme une simple mouche par la patte de cette énorme créature. J’avais hurlé ma peur, ma colère, ma frustration. Miazad fermait les yeux en tentant de ne rien y voir et en me serrant contre elle avec toute la force de sa peine. Nous sommes restées là, pendant plusieurs heures, et même bien longtemps après que le silence se fut installé. J’ai pleuré tout ce temps là, ma mère aussi. Jamais nous n’avons été si proche l’une de l’autre qu’en ce moment là… bien triste moment.
Je n’étais pas au bout de ma peine. Lorsque nous sommes finalement émergées de notre cachette, la belle cité dans laquelle j’avais grandit avait complètement disparut. Il n’y avait que des ruines, du sang tout partout, de la fumée noire s’échappant des maisons détruites… Les larmes gagnèrent mes joues, et je marchai lentement dans cette atmosphère funèbre lorsque la fatalité s’abattit : je courrai vers lui de toute haleine, me jetant par terre en prenant contre moi ce qui restait de son corps. Celan. Le Celan de mon enfance, de ma vie, mon compagnon de toujours… La moitié de son visage était défiguré par une chose incroyable, la vermine s’y installait déjà. Son corps était courbaturé de tous les sens, dans une position que je n’avais jamais vu auparavant. Le sang maculait ce qu’il restait de lui, et bientôt, mes larmes vinrent le laver.

Mon ami de tous les temps… Il avait périt à la suite de sa mère en me laissant toute seule dans cette vie si terne à présent.

J’ai maintenant 18 ans. Ma mère, lorsque nous avons bien compris que nous ne pourrons jamais retrouver la vie que nous avions auparavant, a commencé à m’instruire son art secret : les poisons. Son apprentissage fut bien rapide, je n’avais pas d’autre choix que de l’écouter, et m’improviser assassin pour le compte de bandit de bas étage. Le métier m’est donc entré dans la peau et je ne sais que faire cela à présent. J’ai mes rudiments de mageresse mais c’est bien maigre comme savoir. Je suis seule désormais, complètement. Nous sommes recherchés par les hommes de lois, moi et ma mère. Je l’ai installé dans la grange d’un homme de confiance, et elle a si mauvaise mine qu’elle est méconnaissable. Sa beauté d’autrefois a fait place à la misère des paysans, chose que je m’attriste de voir. Quant à moi… j’ai 18 ans et suit dans la fleur de l’âge, utilité dont je me sers bien pour accomplir mon… « devoir ». On m’appelle « Le corbeau », on me connaît surtout dans les mauvaises ruelles ou je trouve mes contrats.

C’est une vie qui me plait désormais, je l’ai choisit et je l’assume, je ne connais plus d’autre moyen de vivre à présent.
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