Les veilleurs de Thessalie
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 [Viel] Chapitre 1: La maison familiale, Les premières années

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Viel
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MessageSujet: [Viel] Chapitre 1: La maison familiale, Les premières années   [Viel] Chapitre 1: La maison familiale, Les premières années EmptyMer 28 Mar - 7:01

La famille… c’est par ces deux premiers mots que débute mon histoire… C’est par ceux-ci qu’elle se terminera. J’écris aujourd’hui cette souffrance, cette haine et cette honte qui sont la ligne directrice de mon parcours car j’ai besoin de comprendre pourquoi…

C’est par une destinée, plus ou moins favorable selon moi, que je me suis retrouvé à naître ici, dans la noirceur totale, lieu de maintes barbaries qui font le commun des journées de ces habitants. Ici, on parle de la lumière comme d’une vieille légende, un conte que l’on raconte aux enfants le soir avant d’aller dormir, un élément qui, à son contact, vous détruit l’esprit et brûle les cellules de votre corps si pure. Cette peur est transmise de génération en génération dans une société ou les traditions et l’état conservateur dominent. Je crois que si j’avais la peau noir à la naissance, ce n’était pas le pire…non. Ce qui a été et qui reste encore aujourd’hui le plus grand de mes fardeaux est à l’intérieur de moi; c’est la noirceur de mon cœur qui m’a jeté au fond du gouffre, loin de tous, loin de ma famille…loin de ma sœur. Mais cela, je l’expliquerai plus tard.

J’habitais Braminn, Bourgade non loin des grands centres, j’ai donc eu la chance de voir ce qu’avait à m’offrir les deux mondes. Mes parents, d’une lignée prolétarienne ancestrale, n’avaient jamais rien réussi de leur vie. Mon père était le représentant des relations externes d’une milice opérant dans les alentours du centre de Hikryen, mais il n’aurait jamais eu l’étoffe d’un des miliciens étant beaucoup trop chétif et froussard. Ma mère quant à elle s’affairait à faire vivre la maison, Vocation très mal vue dans notre société matriarcale. Elle n’était n’y femme de politique, n’y femme de foi, alors au lieu de s'activer dans ces domaines, elle tenta du mieux qu’elle le pouvait de donner naissance à une génération cultivé et qui pourrait s’élever à des échelons supérieurs aux siens. Quelle fut la déception de mes parents de voir que leurs 3 premiers enfants, moi le dernier de ceux-ci, étaient tous de petit garçons… Bon qu’à occuper des postes de simple soldat ou de représentant de milice. Le destin de notre peuple à la peau noir est très sombre. Les femmes dirigent tous les postes supérieurs de l’état. Cette maudite tradition descend de la déesse Loth, que j’ai renié depuis longtemps. On me dira qu’il est illogique de renier l’être qui nous donne la vie; mais à ceux-là je répond : « C’est sûrement une erreur, car jamais je ne me suis senti son fils ». Le plus vieux de mes frères, dont je n’ai eu la chance de n’avoir aucun souvenir, nous quitta très jeune. Ma mère m’a dit qu’une maladie grave nous l’avait prit sans que rien ne puisse être fait. J’ai toujours su que ce n’était pas un accident, que sa mort était le choix de mes parents…Je leur en voudrais toujours, à eux et à ce système pourri pour être la cause de la mort de mon frère aîné. Dans notre société, il n’est pas rare de voir des familles pratiquer la sélectivité quand ils ont déjà trop d’enfant et aucune fille. Les poisons sont monnaie courante chez nous, et pour éviter d’avoir des bouches excessives à nourrir, ils choisissent un de leur enfant mâle et l’endorme pour l’éternité… Malheureusement pour moi, ils ne m’ont pas fait cet honneur, j’ai souffert de leur choix chaque jour qui passe. Si je semble passer rapidement sur les premières années de ma vie, c’est parce que je crois qu’il n’est pas utile d’approfondir cette parcelle de mon histoire. Certes, j’ai voulu faire une introduction à mon enfance pour que l’on puisse comprendre le début de mon épopée, mais c’est dans les années suivantes, vers 10 ans, que les faits et mes décisions vont changer le reste de mon parcours. C’est avec l’arrivé de ma sœur, que commence ma vraie histoire.
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