Les veilleurs de Thessalie
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 [Viel] Chapitre 2 : Du rire aux larmes

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Viel
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MessageSujet: [Viel] Chapitre 2 : Du rire aux larmes   [Viel] Chapitre 2 : Du rire aux larmes EmptyMer 28 Mar - 7:03

A ma muse ces mots sont dédiés
Celle pour qui ils ont un sens unique
D'un dialecte dont nous sommes tous dotés
Désir, pourquoi cacher mes lyriques?

Mais comme vous pouvez le voir ma tendre
Tous ces vers sont contradictions
A l'image de mon être qui se fendre
Des cendres mémoires de mon action…


Suite à l’arrivée de ma petite sœur, la maison familiale a bien changé. Ma mère retrouva une énergie qu’elle n’avait plus eu depuis la première fois qu’elle tomba enceinte… avant de voir le sexe de l’enfant. Moi et ma sœur n’avions que 3 ans de différences, nous nous ressemblions beaucoup. Je savais déjà dès sa naissance que moi et mon frère n’aurions plus la même place dans la famille; que nous ne serions plus traité aussi bien, si on peu dire que nous avions déjà bien été traité… Mais, malgré ce sentiment de rejet de mes parents, je me suis quand même attaché à ma petite sœur, Lyann. Ces longs cheveux, définissant d’un seul coup d’œil ce qu’est la beauté et la pureté, étaient pour moi un lit si paisible quand j’y déposais ma tête, pour me reposer ou simplement pour être plus près d’elle. Dans ces yeux je pouvais voir l’éclat d’une forêt rayonner un matin d’été, sous un soleil levant qui chasse de ces longues étoffes de feu la noirceur et la peur. Vous savez, quand on regarde dans les yeux d’une personne et que l’on croit pouvoir lire dans ceux-ci une peinture, un paysage si magnifique qu’il faudrait des années pour pouvoir en observer tous les recoins et toutes les subtilités. On aurait eu beau chercher sur sa lisse peau noir une imperfection quelconque, jamais on n’aurait trouvé. Le contact de sa main, aux attributs divins, était aussi réparateur que de l’eau sur une plaie. Tous ces mots pour vous dire que j’aimai ma sœur autant que je m’aimais moi.

Le grand salon était la pièce centrale de notre maison. Le planché était couvert d’un lisse tapissage couleur argent, d’une longueur d’environ un quart de pouce; bien assez pour que nos pieds se réjouissent au touché du doux tapis quand nous entrions dans le salon. Les murs étaient quant à eux étaient de confection banale, tout comme l’éclat vert qui les recouvrait. Par-ci par-là on trouvait de petits tableaux illustrant différentes scènes : Sur un on voyait la verbe familiale en entier, des arrières grands-parents à nous; Sur un autre c’était une scène mythique ou nous, peuple des elfes noirs, avons réussi à repousser l’envahisseur d’en dessous à venir assimiler nos terres si durement acquises. Une modeste table d’un bois brun foncé, laissant entrevoir quelques petites rayures sur son épaisse peau, trônait au milieu de la salle.
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