Les veilleurs de Thessalie
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Salut à toi, sonneur d'épée.
 
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 [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie

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Zarkain
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MessageSujet: [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie   [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie EmptyDim 20 Mai - 14:59

Ysgard, la Terre des héros légendaires. Peu nombreux étaient ceux qui avaient le privilège de pouvoir arriver jusqu’ici. La gloire gagnée lors de sa vie ouvrait les portes de ce domaine une fois l’heure de sa mort sonnée. Mais on n’arrivait pas ici pour le repos, en échange d’un peu de l’immortalité que tant désirent, les élus se battaient ici, par milliers dans de nombreuses batailles titanesques ou plusieurs centaines de milliers d’hommes pouvaient s’affronter et mourir en une seule bataille. Pourquoi ? Pour la gloire, encore et toujours la gloire, seule la gloire pouvait encore être acquise ici, tout le reste ne restait jamais bien longtemps en possession de celui qui s’en emparait. Nombre sont donc les héros provenant de tous les plans à s’affronter aujourd’hui ici. Certains dirigeant de puissantes armées, d’autres en étant les soldats, mais toujours dans un seul but, s’illustrer à la bataille, devenir encore et toujours plus reconnu, toujours plus admiré, mais aussi toujours plus craint de ses futurs ennemis.

Zarkain était de ceux-ci, il avait foulé pour la première fois ces terres il y maintenant bien longtemps, dépassant largement la mémoire d'un simple mortel. Très vite il avait impressionné par sa maîtrise de l’art de manier l’épée puis par celui de diriger les hommes. Il avait donc commencé à regrouper autour de lui ses premiers hommes. Puis petit à petit, il avait su fédérer autour de sa personne. Aujourd’hui ce sont des milliers d’hommes qui répondent à ses appels à chaque fois qu’il le demande, les menant vers de nombreuses batailles et le plus souvent la victoire. Il avait ainsi petit à petit bâti tout ce qu’il était aujourd’hui, chacune de ses victoires, chacun des hommes qu'il tuait le rapprochait de la gloire éternelle, mais il n’était pas le seul, de nombreux autres étaient comme lui dans l’infinité de ce plan, et aspiraient à la même reconnaissance. Il lui fallait donc sans cesse prouver qu’il pouvait aller plus loin, encore et toujours plus loin, qu’il pouvait encore devenir plus fort, plus puissant. De plus, plus la gloire d’un seigneur était grande plus celle d’être celui qui le ferait chuter l'était, ainsi les plus puissants sont aussi les plus défiés, le plus souvent à perte, mais qu’importe puisqu'ici la mort n’a plus que de celle-ci le nom.

Le soleil était déjà levé depuis plusieurs heures en cette terre, innondant de sa lumière les plaines et les forêts ainsi que les sommets des plus hauts monts traversant les nuages vers des longueurs peu réalisables pour la plupart des vivants. Il était brûlant comme toujours en cette saison, il avait déjà depuis longtemps fait revêtir au paysage sa teinte d’été, ainsi l’herbe des plaines avait brunie reflétant la lumière de l’astre en une teinte dorée. C’est dans ce décors qu’une nouvelle bataille se préparait, plusieurs milliers d’hommes étaient réunis de part et d’autre de la plaine pour en découdre, attendant les ordres de leurs chefs pour s’élancer a l’assaut des lignes ennemies.

Zarkain était là de l’un des côtés observant comment bougeait son ennemi avant de lancer ses propres troupes dans la bataille. Qui était-il, cet importun ? Il n’en savait rien, comme à l’habitude ce dernier avait lancé son armée contre lui afin de tenter de gagner plus rapidement la reconnaissance de ces paires dans le panthéon des héros. Il était déjà depuis quelques dizaines d’années devenu l’une de leurs cibles préférées, chacun espérant être celui qui serait le premier à le faire tomber lui ou a anéantir son armée. Il était vrai qu’il n’avait pas perdu depuis maintenant plus d’un siècle et demi malgré les centaines de batailles qu'il avait enduré depuis.

Il était serein, celle-ci ne serait pas différente des autres, ses hommes sous ses ordres, beaucoup plus nombreux, ne feraient qu’une bouchée de ce nouvel ennemi. Le moment était venu, il ordonna l’assaut et tous ces soldats se mirent en marche. Ceux-ci, impatients d’en découdre, s’élancèrent sans ménager leurs forces vers les lignes ennemies. Ainsi dans une immense clameur, l’armée chargea, fondant telle une immense vague sur les troupes ennemies. Celle-ci avant même l’arrivée des premiers hommes à leur hauteur avait déjà senti que la victoire ne serait pas au programme de la journée ; même l’homme qui commandait voyait à quel point il ne ferait pas le poids devant une telle armée, mais qu’importe car maintenant il fallait se battre, pour préserver son honneur même dans la défaite.

La vague percuta les premières lignes comme si celles-ci avaient été composées de soldats fantômes, simples décors à une bataille auquel ils n’apporteraient rien d’autre que leur sang. Elles ne furent donc même pas enfoncées, elles furent simplement balayées comme de la vulgaire poussière au milieu de cette pleine. Les lignes suivantes ne connurent pas un sort plus enviable et il fallut encore en rencontrer quelques dizaines pour que la charge semble enfin ralentir. Celle-ci ne fut toutefois jamais stoppée et bientôt toute la plaine n’était plus qu’une immense mêlée voyant chaque seconde le sang de centaines de combattants qui s’écoulait entre les corps de ceux déjà tombés.

Au milieu Zarkain semblait indifférent, indifférent à tout ce qui pouvait se passer autour de lui, il ne se contentait que de faire ce qu’il était l’un des mieux à savoir faire : trancher tout ce qui s’opposait a lui, donnant parfois quelques ordres à ses hommes afin que la victoire soit le plus rapidement remportée, ce qui fut le cas moins d’une heure plus tard. Il ne semblait pas plus satisfait de cette nouvelle victoire, comme si tout le monde autour de lui était devenu morne, sans saveur, sans but aucun… Mais qu’importe ses pensées personnelles, il félicitât ses généraux ainsi que les hommes qui s’étaient bien battus, cela lui permettait de garder en tout temps le contrôle de ses hommes ainsi que de leur moral, bien que la loyauté avait toujours était de mise sur Isgard et aucun ne le trahirais sous peine d’immédiatement perdre tout espoir de gloire et d’honneur.

La nuit tombait déjà sur le charnier qu’était devenue la plaine, remplie des corps des plus faibles, de leur sang, d’armes et de boucliers brisés. Qu’importe les morts de toute façon puisque dès que les premiers rayons du soleil, demain matin, toucheront les corps des morts, ceux-ci se relèveront et pourront de nouveau reprendre le combat puis mourir à nouveau, ainsi était fait Isgard.

Ainsi allait également la vie de Zarkain sur ce plan, vie faite de batailles… de batailles pour rien d’autre que ce qu’il n’avait déjà, la gloire ne le satisfaisait plus depuis déjà quelques années. Il était l’un de ces rares à ne plus se satisfaire de cette situation, une existence pour lui sans plus aucun but que d’attendre une mort qui ne viendrait de toute façon jamais.


Dernière édition par le Mar 26 Juin - 12:38, édité 2 fois
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Zarkain
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MessageSujet: Re: [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie   [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie EmptyDim 20 Mai - 15:00

L’aube se levait à nouveau sur ces Terres de légendes, une journée qui ne s’annonçait pas bien différente des nombreuses autres déjà écoulées, le soleil montait progressivement vers son zénith, augmentant irrésistiblement la chaleur de l’air jusqu'à ce que les landes deviennent étouffantes.

Zarkain se leva également peu après l’astre solaire. Lui seul avait ressenti, dès la première bouchée d’air inspirée, que cette journée serait bien différente des autres, pour lui tout au moins… Bien que ceci lui parut totalement absurde… Une simple sensation, comment cette journée pourrait être différente, rien ne laissait entrevoir ceci. Celle-ci provoqua en lui un frisson, ce frisson parcourut tout son corps jusqu'à la moelle de ses os, provoquant en lui un sentiment qu’il n’avait ressenti depuis bien longtemps : l’espoir. L’espoir qu’enfin aujourd’hui sa vie allait changer, qu’enfin celle-ci allait se remplir, que la coquille vide qu'elle était actuellement allait enfin servir. Pourquoi il n’en avait aucune idée, mais cela lui suffisait amplement à regagner un semblant de vie.

Pourtant rien ne présumait un tel changement, très vite un éclaireur arriva au galop apportant avec lui l’information qu’une nouvelle armée était en approche, toujours le même but, toujours la même rengaine, chaque puissant de ce monde connaissait ce refrain, Zarkain n’échappait pas à la règle.

Ainsi, la gigantesque armée de Zarkain allait affronter encore un nouvel adversaire, la victoire s’annonçait plus dure que d’habitude, mais de loin à la portée de ses hommes. En moins de trente minutes, tous les soldats avaient revêtu leurs armures, préparé leurs armes et ils purent se mettre en marche afin de barrer la route à l’assaillant. Ils arriveraient très vite dans ce qui deviendrait bientôt le champ de bataille, une autre vaste plaine en lisière de forêt comme il y en avait tant ici. Zarkain n’avait pas l’intention d’y consacrer plus de temps qu’il n’était du et
ainsi il ordonna la charge, plus simple, mais aussi plus efficace que les techniques employées par les seigneurs les plus puissants, le nombre compensant largement tous les autres avantages. Rapidement une intense mêlée tenta de départager le futur vainqueur. Chaque minute de combat voyait mourir des centaines de soldats, mais qu’importaient les morts, la victoire avant tout. Zarkain comme à son habitude était l’un des plus efficaces dans l’élimination de ses ennemies, le plus souvent l’apercevoir n’était pas bon signe, mais tous tentaient leur chance espérant une aide divine qui peut-être leur permettrait de l’abattre.


*****
Extrait du journal de Zarkain, Ysgard, Date: Incertaine

Je me battais comme à mon habitude, autour de moi s’entassaient les corps des morts qui avaient trop présumé de leur force. Soudain la même sensation que le matin, plus intense, plus proche, oui là juste à côté sur la droite. Je détournais ainsi le regard du champ de bataille pour scruter la lisière de la forêt d’où semblait provenir l’onde. Je n’avais jamais rien ressenti de tel, je ne savais pas ce que cela pouvait être, mais qu’importe, il fallait que je sache. Là, oui là à côté d’un arbre se tenait une forme de vie, elle m’observait de toute l’intensité de son regard. Je sus immédiatement que ce qui parcourait mon corps venait de là, bien que d’aussi loin je ne pus savoir ce qu’elle était exactement.

J’avais détourné ma concentration de la bataille trop longtemps et une puissante douleur me ramena à la réalité. Je la savais pourtant, ici le moindre des guerriers que je combattais, était une puissance arme à tuer, entraîné pour la plupart à ne faire que cela depuis plusieurs dizaines d’années, atteignant tous sans exception par la pratique un niveau qui sur n’importe quel autre plan aurait suffit à faire de l’un d’entre eux le meilleur des hommes sur un champ de bataille. Ainsi, la moindre seconde de déconcentration lors d’un combat était fatale à celui qui osait commettre cette grossière erreur.

J’en fis les frais aujourd’hui, le froid de la lame en acier transperçant mon corps, me foudroyant sur place. Je sentis ma respiration devenir plus difficile, je sentis tout mon torse s’humidifiant du sang qui coulait de la plaie qu’avait laissée l’épée et bientôt le goût de celui-ci parvient jusqu'à mon palais laissant de ma bouche s’échapper un fin filet rouge écarlate. Ma vision se troubla, laissant juste apparaître la mort de mon assaillant perforé de toute part par les lames de mes soldats. J’allais une nouvelle fois mourir, ceci ne m’était pas arrivé depuis plusieurs décennies, mais qu’importe celle-ci mes dernières pensées avant que définitivement mon corps ne me lâche furent pour l’être qui se tenait quelques secondes plus tôt dans la forêt. Je devais savoir qui c’était…


*****

Les armées continuèrent ainsi la bataille pendant encore quelques temps avant que le calme ne revienne. Déjà le silence revenait après les hourras de la victoire, même sans leur chef, les innombrables légions des soldats de Zarkain avaient une nouvelle fois triomphé. On s’empressait de regagner le camp, emportant avec eux le corps du seigneur défunt afin que demain le soleil puisse faire son œuvre et le ramener à la vie. Pour que son histoire puisse continuer à s’écrire…

Une petite cabane dans un bois, quelque part non loin de la bataille.
Une jeune femme entre, ou peut-être plutôt une elfe, elle s’empresse de s’enfermer à l’intérieur, vite, elle ne doit pas être vue, personne ne sait qu’il est ici.


-"Alors que vas-tu faire ?
- Je pense qu’il est celui qu’il te faut, il n’hésitera pas à faire ce que tu lui demandes, de plus il est exactement le genre de personne que tu m'a demendé de chercher.
- Bien il était grand temps, je m’en remets à ton choix, débrouille-toi pour qu’il fasse ce que l’on attend de lui, le plus tôt sera le mieux, nous n’avons que déjà trop perdu de temps.
- Comment dois-je lui présenter la situation ?
- Comme tu penses qu’il sera le mieux pour qu’il accepte, comme je te l’ai dit le temps ne joue pas en notre faveur alors plus vite se sera fait… Depuis le temps que tu l’observes, tu es sans doute celle qui pourra le convaincre de nous aider."

Elle s'intérompit quelques secondes, semblant rassembler dans son esprit toutes les informations qu'elle avait recueillies, cherchant celle qui lui permettrait de prévoir ses réactions. Telle une machine bien rodée, elle sembla en quelques secondes analyser des milliers de possibilités, explorer toutes les pistes possibles, puis enfin:

-"Je pense donc qu’il ne faudra pas dévoiler certains détails, il n’aime pas avoir des supérieurs ou quelques personnes au dessus de lui, des personnes pour contrôler ce qu’il fait, pour lui dicter le moindre de ces actes.
- Pense-tu vraiment que ceci est la meilleure option qui s'offre a nous ?
- Hum... Oui, il préfère être indépendant même si ici celle-ci ne sera qu’une utopie. Je lui présenterais donc le but sans dire qui m’envoit, avoir un objectif concret lui suffira amplement.
- Et si il pose trop de questions, que répondras-tu ?
- Fait moi confiance je lui présenterais la chose pour qu'il n'ait d'autre choix que d'accepter.
- Comme tu voudras…"

L’homme franchi la porte à son tour, mais l’autre sens cette fois si, avant de disparaître dans les fougères environnantes. Elle ne tarda pas à l’imiter quelques secondes plus tard. Le lieu avait retrouvé rapidement tout son calme comme si rien ne s’était jamais passé ici, pourtant, un destin venait de se jouer, et par celui-là peut-être celui de milliers d’autres, mais pas ici, ici n’importerait bientôt plus.
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Zarkain
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MessageSujet: Re: [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie   [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie EmptyVen 25 Mai - 11:46

L’aube comme chaque matin se levait, réanimant les corps des morts de la veille. La sensation était étrange, le corps ressentait encore la douleur de la mort comme imprégnée dans la chair. Puis petit à petit, celle-ci disparaissait laissant les membres encore crispés regagner toutes leurs fonctions naturelles. Ainsi en quelques heures, dans les immenses champs de bataille de la veille, tout ce qui jonchait le sol se relevait ne laissant plus trace du carnage que l’herbe aplanit lors du sommeil des morts et recouverte d’une fine pellicule de sang séché rendant aux végétaux ce léger hâle rougeâtre qui caractérisait les paysages locaux.

Aujourd’hui, fait rare, Zarkain faisait parti du lot, mais lui, son rang lui avait permis d’être déplacé jusqu'à son camp, aussi se réveilla-t-il dans son lit comme s’il ne s’était simplement qu’endormi là la veille. Bien sûr, lui savait que la douleur qui parcourait encore chacun de ses organes meurtris au réveil, ne pourrait jamais être causée par une nuit de sommeil, même par la pire d’entre elles.

La déception que les espoirs qu’il avait placés en un changement la veille, rendaient pour lui ce réveil encore plus morne, une fois de plus celle-ci serait comme toutes les autres, il lui faudrait de plus affronter le fait d’être mort hier, d’avoir failli, surtout pour lui sur qui beaucoup se reposait. La journée s’annonçait donc dès plus longue et pénible de celles qu’il vivait régulièrement, ainsi le simple fait de se lever était encore plus dur ce matin et lui paraissait un poids trop lourd pour lui aujourd’hui.


*****

Résigné je me décidais quand même de me lever, pas par plaisir, je n’attendais rien d’aujourd’hui, simplement parce que rester ici ne m’apporterait rien non plus, marcher peut-être permettrait au moins de faire disparaître les crampes de mes muscles. Dehors rien de bien nouveau, toujours le même soleil, le même décor partout semblable… la banalité d’une telle matinée m’afflige… Rapidement j’accomplis les tâches qui incombent à ma fonction, j’écoute les rapports de mes généraux sur les différents mouvements de troupes aux alentours, plus que d’habitude encore cela m’exaspère… Je décide donc de faire cesser ces paroles inutiles, coupant tout le monde dans le débat qui s’était engagé :

-"J’ai besoin de faire un tour, anticipant la réaction de certains, seul…
- Mais seigneur et les hommes ?
- Je suis sûr que vu le nombre de brillants gradés qui m’entoure actuellement, l’un au moins réussira bien à gérer l’armée durant les quelques heures de mon absence. Ai-je tort ? Lançai-je d’un regard interrogateur."

Aucun bien entendu ne répondit à la question, tous se contentant de me fixer du regard.

-"Bien, c’est ce que je pensais, je serais donc de retour avant que le soleil ne se couche, si quelqu’un a encore quelque chose à dire… "

Je me lève donc et rassemble vite fait quelques affaires, rien d’extraordinaire, un peu d’eau, un morceau de pain et de lard. Je revêt également une armure légère, ne sait-on jamais ce qui peut se produire et bien sûr j’attache solidement le fourreau contenant mon épée. Rapidement les foulées de mes pas m’éloignent du camp, vers où je me dirige ? Aucune idée je me contente simplement de marcher, la marche m’a toujours apaisé, simplement le rythme régulier de mes pieds qui martèlent le sol, petit à petit endure ma colère et permet à mon esprit de retrouver un presque semblant de calme…

*****

À grand renfort du temps qui s’écoulait, Zarkain finit par s’éloigner de son point de départ, toujours aucune destination précise dans sa tête, mais ceci n’était pas important pour lui, ne penser à rien pendant quelques heures suffirait à son bonheur aujourd’hui, le plus simple des bonheurs celui de ne pas avoir de tourment aussi bien en son corps qu’en son esprit. Les plaines et les bois traversés finissent par faire des dizaines de lieux parcourus, mais, pourtant aucune fatigue pour lui, simplement le désir de continuer comme si chaque pas supplémentaire qu’il serait capable de faire l’éloignerait de tout ce qu’il n’aimait plus et ne voulait plus vivre chaque jour.

Une nouvelle clairière dans ce bois, soudain une sensation, oui la même que la veille durant la bataille le saisit… La peur, un sentiment qu’il n’a pas ressenti depuis longtemps l’envahit, puis la panique, que va-t-il se passer aujourd’hui ? Rapidement sa nature reprend le dessus, un bruit de métal que l’on frotte ; la lame qu’il tire de son fourreau, il se retourne se préparant à tuer toute chose qui pourrait se trouver là, face à lui. Mais rien, pas l’ombre d’une vie. Il ne baisse pas pour autant sa garde, il fait quelques pas en avant, l’épée en garde, prêt à s’en servir.

Un craquement de branche, cette fois si ce n’est plus une sensation, quelqu’un ou quelque chose est là et l’observe, le guète, il en est certain. L’adrénaline monte en lui, il redevient lui, la puissance à l’état pur, chacun de ses muscles se contracte, n’attendant qu’un seul ordre pour faire s’abattre la lame sur l’assaillant.

Rien pendant quelques minutes, celles-ci lui semblent durer une éternité, puis soudain, une elfe se présente face a lui, simplement, aucune forme d’agressivité en elle. Elle semble confiante dans sa démarche. Il la scrute dans les moindres détails, aucune once d’hostilité de semble ressortir d’elle, pourtant il ressert encore sa poigne sur le pommeau de son épée, déterminé, au moindre geste suspect de sa part, il n’hésitera pas, elle mourra. Mais rien elle ne bouge pas le moindre de ses muscles, aucun signe de tension, elle semble être le calme incarné alors qu’il la menace. Peut-être est-ce même ce calme qui la rend si dangereuse à ces yeux. Il continu de s’approcher d’elle guettant le moindre de ces mouvements, mais toujours rien. Alors qu’il n’est plus qu’à quelques mètres d’elle, celle-ci, enfin, produit une réaction, mais aucune de celle qu’il avait envisagée possible :


-"Je ne te veux aucun mal, tu peux ranger ton épée, dit-elle le fixant au plus profond de ses yeux.
- Que me veux-tu alors ? Et pourquoi es-tu là ?
- J’ai besoin de toi pour quelque chose.
- De moi ?
- Oui de toi, et seulement de toi. Pourquoi crois-tu que tu es le seul à avoir remarqué ma présence ?
- Parce que je suis seul ici, il n’y a que nous…
- Ce petit bruit que semble se créer dans ton esprit, vois-tu où je veux en venir.
- Notre rencontre n’est donc pas le fruit du hasard, je suppose.
- Exact, cela fait un moment que je t’observe, savoir si tu corresponds à ce que je cherche."

Il ne sait pas, pourquoi reste-t-il là à discuter avec elle, celle-ci se permet de l’espionner, de l’interpeller ici, seul, comme si elle lui était supérieure. Comment se fait-il qu’il ne soit pas encore parti, ou même qu’il ne l’ait pas fait disparaître ? Ceci lui échappe totalement comme si l’étrangeté de la situation prenait le pas sur toutes les logiques qu’il respectait jusqu'à ce moment précis.

-"Alors pourquoi as-tu autant besoin de moi ?
- J’aurais quelques choses pour toi, quelques choses qui devraient t’intéresser.
- Ah oui et qu’est ce qui te permet de penser cela ?
- Cela fait maintenant quelque temps que je t’observe, tu en veux encore plus que ce que tu as ici, et tu le sais aussi bien que moi, des quelques choses que tu ne trouveras jamais ici…
- Que penses-tu qu’il me faut puisque je ne le sais pas moi-même ?
- Enfin du changement en toi, les batailles n’ont pour toi aucun intérêt si aucune raison à celle-ci ne se cache derrière. Et moi, c’est ce que je te propose, utiliser ton potentiel pour enfin accomplir quelque chose de grand et le seul fait que tu me parles encore montre que j’ai raison, je t’ai attiré à moi et tu veux en savoir plus.
- Que crois-tu que je vais faire pour toi ?
- Je n’ai pas de raison de t’en donner plus pour l’instant, et tu le sais aussi bien que moi, tu n’as pas besoin d’en savoir plus, simplement par ce que je suis la seule réponse aux interrogations que j’ai fait exploser maintenant dans ta tête. Tu es prêt pour cela, à faire quelques concessions et venir m’écouter. N’ai-je pas raison ? Bien sur que si, dit-elle en souriant, alors je pense que tu en sais bien assez pour aujourd’hui.

Elle s’arrête quelques instants pour le fixer, à l’instant peut-elle lire dans ses pensées, cette simple idée le trouble, le rend mal à l’aise. Elle voit sa gène, elle, cela la fait sourire, non pas d’un sourire moqueur, mais plutôt de l’amusement de la situation, lui quelques heures auparavant sûr de lui de sa puissance, de sa force comme impénétrable par quelque chose d’extérieur, et elle simple inconnue avec quelques mots le fait vaciller du piédestal sur lequel il s’était hissé. Une pensée lui traverse l’esprit, elle se concentre, elle n’est pas venue jusqu’ici pour s’amuser.

-"Il nous faudra donc nous revoir, demain sera le mieux, cela te laisse amplement le temps de réorganiser ton armée ainsi que ton départ, ils devront se passer de toi désormais, je répondrais à toutes tes questions à ce moment-là."

Puis sans prévenir elle se retourne, et commence à marcher vers les arbres les plus proches, lui, cherchant encore à remettre de l’ordre dans ses idées, réagit bien trop tard, et lorsqu’il s’élance enfin à sa poursuite à travers les arbustes, plus rien aucune trace d’elle, seul un petit paquet de tissu gît à terre. Il l’ouvre, pourquoi il n’en sait rien, par curiosité sans doute, espérant sans doute trouver quelque chose de capital à l’intérieur. Mais rien, un simple objet, une petite galette ovoïde translucide comme faite de cristal, de quelques centimètres de diamètre à peine, avec à l’intérieur une sorte de liquide visqueux de couleur sombre.

Mais celui-ci est bien la dernière de ses préoccupations, que lui veut-il ? Pourquoi lui ? Comment la retrouver le lendemain ? Nombre de questions auxquels il n’a aucune réponse. Ne sachant plus que faire il prend la direction du camp, il réfléchirait en route. Le temps semble s’écouler plus rapidement dans ce sens et rapidement il revient à son point de départ, mais rien ne s’est éclairci, peut-être même que toutes les supposions qui traînent maintenant dans un coin de se tête, multiplient le mystère qui entoure désormais sa rencontre avec « elle ».

Rapidement la luminosité du soleil décline, et bientôt la nuit tombe, mais toujours aucune réponse. L’exaspération le gagne, d’autant plus qu’il est régulièrement dérangé par ses généraux qui veulent tantôt raconter les événements de la journée tantôt savoir ce que lui a fait. Le sommeil finit quand même par le gagner, si bien qu’il finit par s’endormir sur le coin de la table, l’étrange objet dans la main…
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Zarkain
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MessageSujet: Re: [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie   [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie EmptyLun 11 Juin - 19:07

/!\corection d'orthographe a faire, Wulfen si tu veut t'y coller Wink

Son sommeil fut agité cette nuit là, bien qu’il dormait, la tempête qui se passait sous son crâne semblait se propager a tout son corps, si bien qu’à force de se remuer comme un ver sur son lit, il fini par échouer par terre, ainsi fut son réveil se matin… Il ne réalisa pas tout de suite où il était, sa première pensée alla directement à ce qu’il l’avait préoccupé, allait-il faire ce qu’elle demandait, il n’arrivait pas à se faire à cette idée, lui obéir, qui plus est à une parfaite inconnue. Mais il ne pourrait faire autrement, il voulait savoir, ce besoin était devenu vital pour lui, il ne pourrait jamais continuer sa vie en sachant qu’il avait peut-être raté le but de celle-ci.

Ça y est, il s’y était décidé, il devait la revoir, le plus vite possible. Il se releva brusquement, bien décidé à la retrouver, mais déjà si il devait partir il lui fallait préparer son départ. Tel un coup de vent, il bondit hors de sa tente afin d’aller a celle de ces généraux les plus proches, il voulait faire au plus vite avant de se rentre compte de la stupidité de sa décision, faire vite avant que sa logique ne reprenne le dessus sur sa curiosité. Il devait décider au plus vite et partir, oui maintenant. Il vit que tout le monde dormait encore, quelle heure pouvait-il être ? Il n’en avait que faire, une seule idée avait désormais accaparé son esprit organiser son départ. Il réveilla ses deux meilleurs généraux, il les avait choisis, l’un pour diriger son armée après son départ, l’autre pour témoigner de cette passation du pouvoir. Ils tentèrent bien de le dissuader de faire cette folie, mais il ne les écoutait déjà plus, déjà il repartit vers sa tente afin de rassembler quelques affaires.

De quoi avait-il besoin ? Il ne se chargera seulement que de l’essentiel, une armure, son épée, quelques autres babioles auxquelles il tenait et surtout des vivres pour quelques jours. Mais la réalité de la situation le frappa à ce moment, comment la retrouver alors qu’il ne savait rien d’elle ? Toute l’agitation, toute la motivation, la détermination qui était en lui, s’écroula en quelques secondes, comme si son corps était soudain devenu vide, il ne pouvait rien faire sans savoir par où chercher… Il s’écroula sur son lit, il ne savait désormais plus quoi faire, tous les espoirs qu’il avait placés s’étaient envolés, il ne voulait plus rien. C’était-elle joué de lui, comme cela juste pour voir quel serait sa réaction ? Pourquoi aurait-elle fait cela, qu’avait-elle à y gagner ? Il n’en savait rien et il s’en fichait, il était lamentable, tel un sac qui aurait était jeté la, une simple chose qui n’avait finalement aucune utilité.

Son regard errait partout dans la pièce, son vraiment regarder quelque chose de précis. Un reflet par terre l’intrigue, quelque chose semble briller là dans le désordre qu’est maintenant devenue la pièce. Un éclair le traverse, l’objet qu’elle lui a laissé, comment n’y a-t-il pas pensé plus tôt ! Celui-ci a dû tomber durant son sommeil et tomber là par terre devant son regard. Il bondit du lit avec une rapidité impressionnante comme si il n’avait pas bougé depuis des siècles. Rapidement l’objet se trouve a nouveau dans sa main, mais celui-ci n’a plus l’aspect qu’il avait la veille, l’étrange liquide qu’il contenait est désormais bien brillant, comme si une lumière s’en échappait. Celui-ci semble également s’être déplacé vers l’un des bords du cristal.

Il contemple l’objet durant quelques secondes, puis oui, il en est sur, en suivant la direction que semble indiquer l’étrange liquide phosphorescent, il va la retrouver, il ira donc vers l’ouest. Enfin, il pourra savoir. Il ne veut plus perdre de temps, il en a déjà assez perdu, il doit se mettre tout de suite en marche, pour tenter de la retrouver au plus vite. Le moment est venu pour lui de partir, il le sent, il n’a plus aucun avenir ici, c’est vers l’ouest que se poursuit son destin.

Il commence la marche à travers les landes, sans même le temps d’un adieu, il n’en voit aucunement l’utilité. Rapidement les mètres puis les kilomètres s’enchaînent, les paysages défilent, mais il n’y prête que peu attention, déterminé à avancer. Rapidement la nuit vient à tomber, puis le jour se lève a nouveau, lui permettant de reprendre la marche, puis le même cycle recommence, une fois, deux fois, trois fois… Le doute le gagne, et plus il doute, plus il ressent la fatigue qui s’accumule en lui. Encore une quatrième journée de marche, puis une nouvelle nuit. C’est-il trompé l’objet n’indique t’il pas la direction a suivre ? Le même rituelle, le jour se lève il reprend sa marche, puis la nuit tombe, l’obligeant à stopper sa progression. Il ne peut plus faire marche arrière désormais, il doit aller jusqu’au bout, il doit savoir. Le temps semble devenir une éternité et ce voyage ne finirait-il donc jamais, encore cinq autres jours de marche. Quand va-t-il s’arrêter, admettre qu’il a fait une erreur ? Non il ne peut pas, jamais il ne pourra jamais redevenir ce qu’il était, pas maintenant après tous les espoirs qu’il a placé en elle. Il s’entête, continue sa marche encore et toujours, encore deux jours, puis un troisième. Il est à bout, la nourriture vient également à lui manquer, qu’il le veuille ou non il va devoir s’arrêter. Où de moins faire une pause, pense-t-il.

Il franchi encore un col, là, face a lui ce dresse une immense forteresse se dresse a quelques kilomètres de son regard. À cet instant il en est sur, c’est vers là-bas que l’objet l’a fait marcher, il touche enfin au but.
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Zarkain
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MessageSujet: Re: [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie   [Zarkain] D'Ysgard à Thessalie, le voyage d'une vie EmptyMar 26 Juin - 12:59

L’énergie de la réussite s’empara de lui, il se remit a marcher, tout droit vers les portes de cette cité, il doit aller jusque la bas, le plus rapidement possible. Il voudrait déjà y être. Celle-ci est enfin en vue à quelques centaines de mètres tout au plus. Il la contemple surpris, la forteresse était immense surtout pour les landes d’Isgard ou la plupart des armées ne vivaient que dans des camps de toile. Les remparts devaient bien faire dans les 200 pieds de haut, si bien qu’il aurait été totalement fou de vouloir les escalader. Par-dessus s’élever toujours plus haut des tours si bien que certaines avaient dépassé les sommets des montagnes contre laquelle la cité avait était bâti. Le granit sombre dans lequel était taillé l’ensemble des pierres des murs tranchait avec la couleur flamboyante des terres environnantes, ce qui rendait la forteresse encore plus imposante. Le bruit d’une cité de plusieurs milliers d’habitant semblait émaner de l’intérieur, et pourtant peu de trace semblait s’echaper de devant le gigantesque porte de chêne qui fermait son accès. De plus près quelques détails apparaissent, personne ne semble garder les remparts et les tours de guets comme si toute la méfiance qui caractérise le reste D’Ysgard pour ses voisins semblent avoir disparu.

La porte en elle-même est gravée de nombreux motifs sans visé particulière, de simple forme géométrique afin de rendre moins massif le chêne, celle-ci est parcourue par de nombreux renfort en acier de couleur sombre. Vu la taille de celle-ci de nombreux hommes sont sans doute nécessaire afin de l’ouvrir en grand, toutefois afin de s’épargner cette tache, celle-ci est restée entrouverte afin de laisser passer peut-être deux hommes cotes a cotes. C’est ici que Zarkain aperçu les premières vies dans la cité, un petit groupe d’homme en armure, cinq tout au plus semblaient garder cette seule entrée. Toutefois ils ne semblaient pas porter attention aux rares habitants qui franchissait quelquefois la limite entre l’intérieur et l’extérieur. Il s’avança s’apprêtant a franchir a son tour la porte, quand un garde sa décida enfin a bouger. Les autres le suivirent dans son mouvement, si bien que quelques seconde après Zarkain se trouva encercler, mais bien qu’il aurait sans doute pu se débarrasser rapidement d’eux, il préféra choisir une voie plus diplomatique aujourd’hui.


-"Pour quel motif m’empêche ton de circuler librement ?
- Vous êtes armé Monseigneur, lui fi remarquer un garde, remettez nous votre arme et vous pourrez circuler librement ici."

Effectivement il n’y avait pas prêté attention mais aucun des autres ne semblaient porter d’arme. Les gardes ne semblaient pas non plus prêts à céder à cette condition, si bien qu’il décida de ne pas tenter le diable.

-"Bien, mais ou pourrais-je récupérer mes armes alors ?
- Ici même, toutes les armes que nous confisquons sont gardées dans cet entrepôt, montrant une porte d’un signe de la main.
- Dans ces conditions je ne puis qu’accepter."

Il lâcha le pommeau de la lame qu’il avait empoigné près s’en servir, puis il détacha le fourreau de sa ceinture, et enfin il remit son épée au garde face a lui, non pas que cette idée lui paraissait la plus rassurante, mais que toutefois il lui faudrait bien s’accoutumer de la situation pour aujourd’hui, surtout qu’il avait déjà bien assez de problème qui se croisaient dans sa tête pour s’en créer de nouveau.

Le garde saisi l’épée et tout en le remerciant, il marcha en direction de la porte qu’il avait désigné tout a l’heure, les autres s’écartèrent afin de le laissé passer, mais il remarqua a peine leur mouvement. En effet son regard était déjà pointé vers le reste de la cité, plusieurs chemins pavés partaient de la place ou il était et semblaient s’enfoncer entre les bâtiments qui constitué la ville. Celle-ci était encore plus immense qu’elle ne semblait l’être, et la retrouver s’avèrerait sans doute une tache impossible. Il ne savait pas par ou commencer a chercher, si bien qui empreinta un chemin qui montait vers les hauteurs.

Il passa sous une arche sur laquelle courait visible un tour de round, autre moyen de défense au cas ou la porte venait a céder, puis rapidement de nombreuse autres ruelle partait a droite et a gauche, mais personne ne semblais vivres ici comme si il s’agissait simplement d’un labyrinthe visant a disperser les éventuels assaillants et ainsi pourvoir plus facilement stopper leur assauts. Il parcouru ce dédale pendant environ quinze minutes avant d’arriver enfin a des constructions différentes, un autre mur d’enceinte barrait a nouveau tout passage, celui-ci avait la particularité d’être bordé d’une rue plus large permettant de le longer. Ainsi après quelques minutes encore il pu enfin trouver une nouvelle grande porte qui lui fi accéder au étages supérieurs. Apres avoir marché encore quelques minutes dans une rue plutôt large mais montant avec une pente énorme, il arriva enfin a la hauteur du second rempart et la tout semblait avoir changer, une sorte de gigantesque esplanade bordait ceux-ci permettant sans doute de mettre ici plusieurs centaines de milliers de soldats.

Il s’approcha du rebord et d’ici on pouvait enfin apercevoir au delà des premiers mur mais surtout ce qui le surpris le plus c’est que d’ici n’importe quel archer aurait pu viser dans quasiment toute les ruelles en contrebas. Apres l’esplanade un dernier mur semblait masquer la vallée qu’il protégeait. Une fois ce mur franchi la vue devenait tout autre, appuyé contre celui-ci naissait les premières habitations et c’est également ici que naissait la vie, partout des gens s’affairaient devant de multiples échoppes qui contrairement au pierres qui constituaient la ville, comportait de très nombreuses couleurs chaleureuses. En franchissant ce mur on semblait arriver d’en une autre planète, tout d'abords par rapport au reste des bâtiment mais également par rapport au reste d’Ysgard, ici plus rien ne semblait être destiné a un but purement militaire, mais on trouvait de tout, du divertissement au commerçant, du peintre au forgeront.

Zarkain ne savait pas trop ou chercher, mais quelque chose lui disait de continuer tout droit sans prendre aucun détour. La cité semblait d’ici construite tout en longueur suivant la vallée dans laquelle elle s’abritait, si bien qui ne fallait que quelques minutes pour la traverser dans un sens mais pas loin d’une heure pour la parcourir dans toute sa longueur. Il marcha ainsi sans ne prêter attention a tout les gens qu’il croisait et fini par arriver dans le fond, ou était construit un gigantesque, bâtiment probablement le palais. De nouveau garde gardait l’entré de celui-ci mais personne ne l’empêcha d’y pénétrer, et rapidement il se retrouva dans un immense hall si bien qu’il ne distingua qu’a peine le trône qui dépassait tout au fond de celui-ci. Tout les gens présent autour de lui semblaient écouter quelqu’un personne qui discutaient a devant celui-ci, et malgré la taille de la pièce, Zarkain fut surpris de voir a quel point on entendait encore bien la ou il se trouvait.

Il tenta vaguement d’apercevoir qui parlait mais toute ces gesticulation, un coup sur la pointes des pieds, un coup penchant la tête a droite, un coup a gauche, n’y changèrent rien, sauf peut-être a provoquer l’agacement des gens l’entourait. Mais sa curiosité n’était pas satisfaite, il tenta donc de se faufiler jusqu’au devant de la pièce, mais son armure ne l’aidait que peut dans cette démarche et on aurait pu suivre ces déplacement juste au bruit des injures dont ils étaient suivis.

Il commençait enfin a apercevoir quelque chose, un homme assis sur le trône écoutait les gens parlait, le plus souvent ils venaient se plaindre de telle ou telle chose, quelquefois ils remerciaient le souverain pour un quelconque service rendu, puis l’homme prenait a son tour la parole pour répondre. Ainsi se succédait nombre de personnes devant lui.

Mais ces histoires n’intéressaient pas du tout Zarkain, qui lui était venu dans l’espoir de tout autre chose, il pensait la trouver, ici, pourquoi il n’aurait pu le dire, mais a présent il en était sur elle était venu de cette cité et le fait qu’elle ai un quelconque rôle a lui confier impliquait qu’elle devait posséder un minimum de responsabilité d’où le fait qu’il restait dans cette pièce a épier le reste de la foule espérant l’apercevoir.

La fin de cette séance de doléances semblait approcher et petit a petit la pièce commençais a ce vider, puis enfin la fin avait était annoncé, le seigneur avait quitté la pièce par une porte non loin derrière le trône puis la foule s’était massé vers la sortie, Zarkain entendait les différents commentaires des hommes qui passaient devant lui, mais cela ne l’intéressait toujours pas, il regardait fixement la porte pensant qu’il pourrait la voir la franchir. Mais les gens défilaient par centaines et il ne n’aperçu pas la moindre personne qui aurait pu lui ressembler. Les dernières personnes avaient disparu dans la lumière extérieur, et rien. Il réfléchissait, ou avait-il fait une erreur ? Il s’apprêtait a franchir le seuil lui aussi quand soudain il entendit quelqu’un frapper dans ses mains derrière lui, il se retourna, elle était de nouveau face a lui, souriant encore, satisfaite une nouvelle fois de l’avoir surpris. Il était enfin satisfait, un grand soulagement le parcouru, mais il ne lui montra pas.
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