[Snake]Livre 3 - Eythil - Le nouveau souffle & Sinistra

Une minuscule sphère d’énergie bleuâtre émana du corps mutilé et ensanglanté de l’être possédé. Cette sphère, aux yeux de tous, était un phénomène inexplicable. La valkyrie était décédé pourtant, qu’est ce que cela voulait-il dire? La puissance de la princesse était devenue incommensurable à la suite de sa possession par son frère. Plus l’enfant en elle grandissait, plus elle devenait puissance et imprévisible, mais au point de créer une source d’énergie, une fois morte, cela dépassait tout entendements. Cette sphère flottait dans un espace vide au centre même de l’assemblé, à l’emplacement de la dépouille. Cette petite bille avait la texture du cristal et scintillait comme nul autre objet existant. Elle devenait de plus en plus instable, la gravité qui semblait la retenir dans sa position actuel donnait l’impression de cédez. Aussi vite qu’un faisceau lumineux, l’objet se projeta à l’extérieur du château et se perdit dans l’horizon.

Brûlant l’oxygène l’entourant de par sa vitesse de déplacement, la sphère parcouru tout Delos et, survola les terres saintes de Larissa pour finalement s’écraser au beau milieu des forêts tropicale de Thessalie. Il faisait jours et les rayons solaires se reflétait sur l’objet scintillant ce qui permettait de l’apercevoir a des lieux a la ronde.

Gisant sur le sol, sur le pied d’un arbre, inerte depuis plusieurs heures, le flux d’énergie de la sphère amplifiait. Cette dernière grandissait lentement jusqu'à atteindre la grosseur d’un corps d’enfant. Ce qui n’était plus qu’une bulle de gelée éclata, laissant sortir un liquide visqueux, tout aussi bleu. Une fois le liquide dissipé, l’ont pouvait apercevoir le corps d’un être vivant, d’un enfant, pratiquement un nourrisson. Plusieurs éviterais le terme enfant pour plutôt le décrire comme une « Monstruosité ». Son prédécesseur était un ange corrompu par le pouvoir et la soif de sang mais ce petit… ce petit ressemblait à un chérubin munis de deux bosses apparentes sur le front, de pattes et des mains griffu et des ossements d’ailes attacher au dos. Nulle créature ne lui ressemblait. Une erreur génétique? Une plaisanterie de mauvais goût? Pour sur, il était une anormalité, un être qui n’aurait jamais du exister.

Tout commença par quelques frétillements. L’enfant était réveillé. Il avait manqué quelques passages de l’évolution humaine normale mais semblait tout de même connaître les bases existentielles. L’être se releva sur ses deux jambes dodues. Il se dandinait maladroitement à travers les terres broussailleuses de la jungle tropicale. La forêt était pour lui un terrain de jeu format géant ou tout les arbres et animaux était des attractions. Ses yeux pétillaient de curiosité. Il s’arrêta net. Une simple couleuvre se tenait sur un rocher situé en face de lui. Tout enfant normalement élevé aurait fuit face à une créature à écailles de ce genre mais pas celui-ci.

Un serpent?

Il se mit a sauté sur place et a taper des mains. Il devait avoir de vagues souvenirs ou plutôt perception d’une vie qui ne lui appartenait pas. Desmond, son père, avait autrefois été transformé en serpent, cela aurait pu être la raison pour la quel il n’en ressentait aucune peur, mais étonnamment, ce ne fut pas le cas. Il prit une pierre mousseuse qui traînait des les hautes herbe. Fixant, la pierre et le serpent, il fracassa la tête du reptile avec l’objet. Il s’adonna même à une deuxième reprise.

Serpent bouge plus, plat comme une sensu
De mes mains nues ze l’ai battu
Ze cache mes yeux, ze n’le vois plus
Il est mourut on en parle plus

Avant de continuer son aventure, le petit démon dit innocemment.

Quelqu’un d’autre veux zouer avec moi?

Courant innocemment sur les ponts de cordes sous le couvert des doux et derniers rayons de soleil pénétrant à travers les feuilles de l’immense forêt, le petit Eythil n’avait aucune conscience du danger, du fait qu’il pourrait glisser et tomber sur le sol feuillu et épineux. Les elfes de la forêt, l’avais tous accepté malgré ses comportements peu habituels et même étranges. L’enfant avait un vilain penchant pour la torture des animaux. Il lui arrivait souvent de poser des pièges à perdrix, à lièvres et à écureuil pour les enfermer et enfin pratiquer des expériences qui les faisait mourir de façon plus qu’atroce et ce pour le simple plaisir de les regarder agir. Le soleil se retirait peu à peu et la journée touchait à sa fin. Des odeurs diverses s’échappait des chaumières, indiquant l’heure de se rassasier.

Eythil, mon petit, viens nous joindre, le repas est prêt, dit sa mère adoptive.

Comme tout bon enfant, il répondit à l'appel. En entrant dans la modeste cuisine, il n’alla pas s’asseoir immédiatement à table, cherchant à assouvir son désir de jeu. Nul ne pourra jamais comprendre ce qui poussa Eythil à poser le geste qu’il s’apprêtait à faire. Il prit le couteau qui avait servit à la préparation du repas de ses deux mains, sans que quiconque ne porte attention à ce qu’il tenait entre ses doigt, se plaça derrière sa demi-sœur et l'asséna d'un coup au bassin. Son père ahurit par ce que venait de se passer, se leva d'un bon et tenta d'arracher la lame des mains du jeune enfant. Ce dernier se débattit et planta le couteau directement dans la gorge de son agresseur. L’homme tomba sur le sol en bois de la demeure. Il était mort sur le coup, et ça ne semblait pas plaire au petit. Il aimait jouer et jouer longtemps et détestait lorsque ses jouets se brisaient. La femme, sous l'effet de choc, criait à s'époumoner. Elle ne n’arrivait pas à comprendre ce qui se déroulait dans sa hutte. Pourquoi cet enfant qu’elle avait prit sous son aile, venait-il de tuer mari et fille? Les cris persistèrent ce qui n’eu pour seul effet que d’alerter les voisins.

Merci maman de zouer avec moi, c'est tellement plus z’amusant avec toi!

Le petit s'approchait de plus en plus de sa dernière victime, sachant très bien comment il allait faire durer le plaisir cette fois. La mère pétrifiée de peur et sous le choc de l'évènement, n’arrivait pas à bouger. Ou peut-être n’avait-elle plus le goût de vivre après ce qui venait de se passer. Eythil attaqua les jambes de sa tutrice elfique une à une pour la faire tomber sur le sol. Il s’amusa à la lacérer de coup de lame. Du sang giclait sur les murs et la robe de l’enfant. La femme tentait de se débattre mais cela n’avait aucun effet.

Eythil…pou… pour… pourquoi? Demanda la mère.

Le petit démon ne répondit pas et continua son rituel. Lorsqu’il en eu assez il enfonça l’arme dans l’œil droit de la femme. Maintenant morte, elle se laissa glisser dans les bras plutôt fort de l'enfant.

Mais maman, pourquoi pleure-tu? demanda le jeune Eythil.

Mais l'elfe ne répondit pas. Elle restait encore inerte dans les bras tâché de sang du monstre. Eythil reprit le couteau et coupa l'une des tresses brunes de sa mère adoré.

Z'ai toujours aimé l'odeur de tes seveux maman. Mais maintenant, qui va zouer avec moi?

Eythil réalisait, maintenant trop tard, que le jeu se terminait là, que ses parents était maintenant mort. Sa sœur qui semblait encore en vie suite à la blessure majeur qu’elle venait de subir lui cracha ses dernières paroles.

Meurtrier! Assassin! Tu es un monstre pour tuer sans scrupule ta seule famille. Tu seras exécuté pour cela et j’espère que cela sera fait de la manière la plus horrible qui soit. Même la hargneuse Shillen ne voudra pas de toi. Je te maudis Eythil!

Elle perdit connaissance sur ces derniers mots mais semblait être encore vivante Eythil ne comprenait pas pourquoi sa sœur était si méchante avec lui. Il ne l’avait pourtant jamais insulté. Ayant perdu l’envies de jouer, il laissa la petite à moitié coucher sur la table, se vider de son sang.

Ze vais devoir me trouver de nouveaux parents. Qu'en penses-tu Lihtye? Tu es d’accord toi z’aussi!

Presque nue, il approchait le point le plus froid de la plaine, le palais. Il en était gelé. Gelé au point que sa fragile peau de bambin adopte la rudesse du bleu. La fraîcheur hivernale avait pour le moins, un bon côté… Cela dissimulait l’odeur nauséabonde que le petit dégageait. Les portes du palais n’étaient pas fermées. Une invitation ou une défiance à tout les voyageurs à y pénétré? Deux gnomes se tenaient à l’entrée, ne sachant que trop faire à la vue de l’enfant. À vrai dire, le palais n’avait reçu de visiteurs depuis d’innombrables lunes et encore moins un enfant aux allures démoniaques. Dans la surprise, Eythil réussi à traversé le portail de la muraille sans que personne n’interviennent. À l’intérieur, des centaines de regards se rivèrent sur le jeune prince. Cela ne décourageait pas le petit, il continuait son chemin de la manière la plus naturel. L’un des petits êtres, s’avança et vint intercepter Eythil. L’enfant tenta de le détourner mais rien à faire, le gnome l’empêchait d’aller plus loin. Ces petites créatures étaient certes très provocatrices. Le bambin tenta à nouveau de se frayer un chemin mais se fut encore une fois un échec et il fut pousser sur le sol. Sans qu’il n’eut le temps de le réalisé, il était entouré par ces mesquines créatures. Le plus agressif, celui qui lui causait tant de tords, semblait être très respecté par les autres, du moins, il était le plus courageux et les autres semblait suivre son exemple.

Eythil, dit Lihtye. Relève-toi! Ce gnome veut jouer avec toi. Allez détend toi un peu, je te donne la permission de jouer un peu.

Vraiment, répondit Eythil , ze peux zouer avec lui? Merci Lihtye.

Les créatures ne comprenaient pas à qui l’enfant parlait et ils en étaient des plus énervé. Eythil se releva et se rapprocha du chef de groupe et attendit le prochain mouvement de ce dernier. Le gnome décrocha la masse qui arborait en son dos. Dans un coup d’une lenteur propre à une créature de ce genre, il s’élança pour frapper au torse le petit Eythil. L’ont entendit chaque os de la colonne vertébrale de l’enfant se fracasser l’un après l’autre. Un son atroce, un son apte à glacé le sang de n’importe quel homme ou femme possédant une once de moralité. Eythil garda les pieds sur place, le haut du corps complètement déformé. Sa cage thoracique s’était ouverte sur la pression du coup. Un liquide jaune suivit d’un autre un peu plus vert foncé tout à fait épais et visqueux s’en découlait lentement. Dans un rire de jeune enfant tout à fait innocent, Eythil saisit son couteau de cuisine et saisit sa chance, pendant que le gnome ne pigeait rien à la situation présente, pour lui enfoncé la lame dans le bas du ventre. La créature verte s’agenouilla de douleur, impuissant devant une telle détermination. De ses mains griffues, il enfonça ses doigts dans les yeux du gnome, les crevant comme s’ils étaient des fruits un peu trop mûres. À ce moment précis, il se sentait plus fort qu’il ne l’avait jamais été. Envahi par l’adrénaline, il en profitât pour lui arracher les visages à l’aide de ses griffes acérés.

C’est assez Eythil. Cet enfant à l’esprit encore plus tordu que je ne l’avais moi même à l’époque. Il serait dangereux de le laisser trop s’emporter, je pourrais y perdre le contrôle sur son esprit faible se dit-il à lui même.

Assez? Moi, z’en veux encore et…

Il suffit!!! Ne me met pas en colère Eythil.

…

Eythil reprit son couteau et laissa le gnome reposer sur le sol. Ont le vit se tortiller et agoniser pendant quelque secondes pour enfin relâcher son attachement au monde des vivants. Les autres gnomes n’acceptèrent pas que le plus fort d’entre eux fut tué sur la place publique de cette manière. Ils voulurent tous sauter sur l’enfant pour le démembrer quand à cet instant un ordre se fit entendre.

Arrêtez! Cet enfant est mon invité.