Les veilleurs de Thessalie
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Salut à toi, sonneur d'épée.
 
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 [Cerebus]Livre I

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Cerebus
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MessageSujet: [Cerebus]Livre I   [Cerebus]Livre I EmptyDim 4 Fév - 5:44

Chapitre I

Du Styx à Malsheem


C’était un soir de brouillard et la pleine lune était à l’honneur. L’eau était glaciale tandis qu’une barque enflammer flottait sur la rivière. C’était le peu de chaleur qu’il y avait en cette froide nuit. C’est alors qu’un aboiement déchirant la nuit se fit entendre, puis un second se rajouta au rythme du premier et pour terminer, un troisième vint se joindre aux deux autres. La barque se rapprocha de la berge jusqu’à s’y poser. Elle laissa y débarquer un chien, pas trois, mais bien un chien, un chien à trois têtes. Il avait franchit les flammes idem, comme s’il pouvait résister à de telles chaleurs sans même y rester marqué. Même s’il n’eut aucune blessure, le fait même d’être emprisonné par les flammes sur une barque lui donna une certaine rage envahissante.

Les yeux du chien à trois têtes devinrent d’un noir terrifiant et l’on pouvait y apercevoir le reflet des flames celle de la barque ou bien celles d'un immense colère. Sous le ciel voilé de la nuit se dissimulait le petit être noir à trois têtes, on appelait cette race les Cerbères. Il était sans doutes le seul et unique en Thessalie et même de ces plans. Il était arrivé en Nessus, la neuvième strate de Baator. Le jeune petit chien n’en avait aucune idée de où il était. À son bas âge il n’avait aucune conscience de la géographie des plans.

Une fois le pied mit au sol, il pouvait défénir la texture, sans doute un sol sèche et pauvre. Il renifla l’air et s’avança de quelques pas. D’un vif retournement de tête il vit derrière lui une petite chaloupe qui suivait le courant de la rivière. D’un regard approfondit on pouvait distinguer un être squelettique envelopper d’une toge noire avec une capuche qui lui recouvrait son visage, à vrai dire son crâne. Dans sa main gauche il tenait une perche qui lui permettait de diriger sa chaloupe et dans sa main droite une lanterne. Elle illuminait quelques mètres des alentours de sa petite barque et lui.L’être squelettique le fixa et lui fit un léger sourire en coin.

Le petit chiot ne comprenant rien se retourna et se mit à chercher refuge, mais l’endroit ne s’emblait que déserte. Plusieurs canions et gouffres se dressaient sur son chemin. Il ne savait ou aller, il était entièrement perdu, peut-être trouverait t’il refuge au fond d’un gouffre.

C’est alors qu’après avoir traverser plus de cent canions et gouffres du Nessus qu’il s’arrêta à l’un qui semblait être le plus grands de tous ceux qu’il avait croisé. Il posa la patte gauche sur le rebord et une petite pierre y tomba. Jusqu’à s’abattre sur un palier. Plusieurs autres pallier longeait le long de la paroi rocheuse tout en descendant vers le fond. Pour arriver au fond qui semblait sans fin il suffisait que de bondir de pallier en pallier.

Le petit chiot à trois têtes s’y mit tôt à descendre de pallier en pallier. Cela pouvait paraître facile dès les premiers bonds mais après plus de trois heures l’épuisement venait à bout des forces du petit chien. Cependant, il n’abandonnait pas car il savait que toute chose a une fin. Il persévérait et après trois autres longues heures additionnelles le petit chiot parvint à atteindre le fond, le début de la grande cité de Malsheem.

Tout ce temps de parcours, il n’eut pas la chance de manger, il avait à présent une faim d’ours. L’odeur de la chaire se faisait sentir, de la viande bien crue, il en rêvait sûrement. Une telle faim pouvait faire en sorte que le cerbère devienne agressif jusqu’au point d’en venir au cannibalisme. Il ne refuserait sans aucune hésitation de mordre dans un délicieux morceau de viande.

Il ne comprenait absolument rien aux structures de la cité. Il ne savait rien de ce nouveau monde. Mais ce qu’il savait c’est que son estomac ne pouvait plus résister à la tentation. C’est alors qu’un soldat passa dans la rue où se situait le cerbère. Il était pétrifier de voir un chien à trois têtes, se ne fut guère le petit sourire en coin du rameur qu’il avait croisé après avoir quitté la barque enflammée. C’était plutôt des yeux exorbités et une bouche grande ouverte sans pouvoir lancer un moindre cri d’effroi. Dans une certaine peur il recula de quelques mètres jusqu'à terminer son parcours par une chute. D’un vif mouvement défensif il prit une pierre et la lança en pleine gueule de la tête gauche. La rage s’amplifia encore plus et se jeta sur le soldat qui avait peine à se relever. Il n’eut le temps de dégainer son arme que le cerbère lui déchira le visage, puis de ses griffes pointues il déchira le cœur et pour combler le tout il se mit à manger les membres du corps. Le pauvre soldat ne peut échapper à une telle attaque. La faucheuse passerait d’ici peu récupérai son âme…

Une patrouille de nuit vint alors à surveiller la rue où se trouvaient le cadavre et le cerbère. L’un d’eux sembla percevoir au loin une forme étrange et pointant du doit il et il lança un regard d’interrogation à son compatriote.


-Hé regarde, Hortes, je vois quelque chose de bizarre plus loin tout près de « De la fournaise au Diable ». On dirait un molosse, je croyait qu’il en avait pas ici il me semblait qu’on en trouve pas sur Nessus.

-Oui, Marjes, mais on dirait qu’il n’est pas seul il a quelqu’un avec lui, mais couché. Si ces maudits citoyens ne respectent pas le code et le coupe feu de la cité. Si tous continue comme cela, je ne tarderai pas à tranchai la gorge à chacun de ceux qui ne respectent les règles.

-Allons donc voir!

Les deux hommes se suivirent et d’un pas hâté ils prirent direction pour rejoindre le semblant de molosse. Il dégainèrent leur épée et s’arrêta net devant le cadavre, ils se jetèrent un regard de peur et se retournèrent vers le cerbère. Marjes éprouva à cette instant, un dégoût total. Il était lui aussi pétrifié de voir son frère jumeau étendue dans une nappe de sang. Hortes attaqua d’un coup rapide la petite créature. Mais le coup de frappa que la jambe qui était mordue à la fois par les trois gueules.

La bête laissa tomber le morceau et fit le même coup à Hortes qui avait causé la mort du frère de Marjes. Hortes ne put survive, mais pendant ce temps Martes dégoûté alla chercher un sac à patates et le projeta sur le petit cerbère qui fut prit au piège. Cependant il ne profita pas du piège pour tuer la créature même s’il ne put s’empêcher de la frapper à l’aide de son pied et le traîner lui et Martes sur ses épaules jusqu’au château.

Tout le long du trajet le jeune Marjes ravalait ses larmes et sa rage dont il ne pouvait plus s’empêcher de couler. Marjes était un jeune garçon efféminer pour son peuple et pour sa classe de soldat. S’il avait atteint le grade de soldat, ce n’était pas tuer les criminels ou bien faire la guerre, mais plutôt sauver des gens. Il possédait un dégoût entier pour la violence, le sang ou la guerre.


***

-Laisser moi passer! Cria de vive voix Marjes qui arriva d’un pas de rage.

Il avait bousculé les deux chevaliers noirs qui bloquaient le passage pour se rendre au trône. Là se trouverait Asmodée assis sur son siège ficelé d’or. Les torches éclairaient presque entièrement la pièce luxuriante qui regorgeait d’or. Un long tapis rouge rubis menait au pied de la grande divinité. Pour Asmodée la vie n’était qu’un jeu d’échec qui recommence toujours après qu’il ne reste que les rois en jeu.

Marjes arriva au bas du trône de la divinité toujours en train de maugréer des injures contre son prisonnier.


-Seigneur Asmodeus, je vous amène le cadavre de mon frère, Hortes, dit-il laissant couler quelques larmes sur le sol tout en déposant le corps saignant de son frère. Du moins de ce qu’il en restait.

Parmi les entrailles du corps d’Hortes gisant sur le sol il y avait toujours le petit cerbère qui se débattait dans le sac de pommes de terres. Cela intriguait grandement la divinité qui était confortablement assise sur son siège royal.

-Mise à part le cadavre de ton frère que m’amènes-tu donc dans ce sac? Dit-il promptement sans se soucier de la mort de l’un de ses soldats.

-Je vous amène ici même le meurtrier de mon frère et d’un autre de vos soldats! Il les a complètement défiguré ainsi que dévorer.

-Montrer moi donc ce meurtrier!

Il desserra la corde qui semblait retenir le sac afin que le chien à têtes tripler ne s’enfuisse. Le petit cerbère se mit donc à son aide hors de son ancienne prison. Il regarda alors Asmodeus qui le fixait intrigué par cette petite créature. Le petit cerbère laissa un rôt s’échapper et ouvrit la bouche comme s’il allait régurgiter quelque chose. C’était effectivement cela, il cracha alors un doigt imbibé de sang et salive.

-Ah bien sûr voilà qui explique pourquoi ce molosse à trois têtes a dévoré mes soldats, dit Asmodéus avec un air amusé. Il avait tout simplement faim et de plus je sentais la rage en lui, voilà pourquoi il les à tué. Que l’on traite cette créature avec soin et comme un roi. J’ai quelques plans…

-Mais Asmodéus! Vous ne pouvez pas le garder, sachez qu’il à tuer un de vos soldats ainsi que mon frère. Il risque d’être une menace pour la population de plus nous ne connaissons guère l’endroit d’ou provient cette créature ainsi que ce qu’elle est.

-Quel est votre nom soldat?

-Marjes, Majesté…

-Hé bien Marjes je suis heureux que tu m’ais amené ce petit molosse à trois têtes car tu seras… pas gradé, mais plutôt son prochain repas! Soldat amener en cellule cet homme qui osé défier mon autorité!
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Cerebus
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MessageSujet: Re: [Cerebus]Livre I   [Cerebus]Livre I EmptyJeu 22 Fév - 2:48

Chapitre II
La naissance d’un homme


Ce monde était tout nouveau pour la petite créature. On l’avait laissé dans une pièce sombre à peine éclairée d’une torche. Des barreaux couvraient une porte et ainsi qu’une séparation de barreaux séparait une autre pièce semblable à celle où il se trouvait. De l’autre côté se trouvait des ivrognes encrassés puant le fumier de porc. Ils s’amusaient à tenter de toucher la créature, ils ignoraient ce qu’elle pouvait faire, mais personnes semblaient s’en douter, le rhum dans leurs veines semblait faire effet. Si l’un d’entre eux se faisait manger le doigt et c’était des leurs rires qui accompagnaient la scène.

Cela faisait près d’une journée que le petit chiot à trois têtes était enfermé dans cette prison, qu’il comprenait déjà le sens du mot dégoûté. Leur odeur de fumier et leurs manières peu logiques le répugnait.

La matinée se levait, que déjà les clochards s’étaient réunis pour chanter. Quoi de plus fatiguant qu’une chanson bafouée par des sans talent. La tolérance de la créature était poussée à bout.


-Debout!

Un garde venait d’entrer dans le couloir, il portait à sa main un troussé de clefs. C’est alors que les ivres se levèrent d’un coup et se précipitèrent à la porte de leur cellule. Le petit cerbère leva les yeux, mais ne pensait plus à tuer pour se nourrir. Son estomac était rempli, maintenant, plus aucun bout de chaire ou d’os ne pouvait franchir les trois gueules. Même penser à tuer les répugnants, c’était un sacrifice de se saillir pour mettre fin à la vie de ses ignobles.

-Pas vous bande de crétins! Je peux déjà vous garantir que votre vie est ici, à moins que notre sénéchal décide de vous pendre sur la place publique pour divertir la population, jusqu’à ce moment réfléchissez et taisez-vous.

Le garde connaissait presque sur le bout de ses doigts chaque clef de chaque cellule. Il en prit une, déverrouilla la porte et sortit une corde qu’il passa au cou de la créature par précaution. Pourquoi Asmodéus voulait garder le cerbère, Avait-il de bonnes intensions ou de mauvaises.

Ils traversèrent les couloirs du donjon et prirent ensuite le chemin du trône. D’après les commentaires que le garde eut entendue sur le molosse à trois têtes, il fut surpris que celui-ce ne l’attaque pas. Il n’avait aucune crainte envers cette situation.

Bon voilà que tu m’amènes le molosse Korbal. Je te remercie, mais j’aurais un dernier service à te demander, demande à Hurik de se rendre au trône. Il se trouve sans doute à sa tour.


***


Les deux grandes portes s’ouvrirent alors un long son grinceant se fit entendre. Un homme âgé pénétra dans la pièce. Il avait une longue barbe grise qui fauchait presque les dalles du plancher, il n’était point grand, plutôt dans la taille moyenne de la population et il avait le dos courbé. Il était un sage etl’épuisement de la vieillesse se faisait voir sur son visage ridé. On l’appelait Hurik le grand sage, il était le meilleur qu l’on pouvait trouver à Malsheem. Grâce à ses multiples connaissances il formait les philosophes et les magiciens les plus expérimentés. Son savoir était des plus rares et des plus à envier de ce monde.

-Que désir Asmodéus divinité suprême de tous les plans.
-Mon cher Hurik voilà la dernière requête que je désire de vos divers savoirs. J’ai quelque chose des plus rares! Une créature dont nous savons point l’origine et même l’existence. Hier, l’un de mes hommes me l’a ramené. Suivez moi je vais vous montrer.

Asmodée s’était levé de son siège et avait accueillit le sage avec gratitude. Il l’escorta jusqu’aux pied du trône ou il se trouvait un garde tenant à l’aide d’une corde un chien à trois têtes.

-Par les milles dieux! Cette.. Cette créature est tout simplement extraordinaire! Un chien à trois têtes.

Il s’était précipité sur le chien sans même se poser la question s’il était dangereux. Il avait agripper le collet du molosse ce qui sembla le figer. Il connaissait toutes les petites astuces des anatomies, comment figer quelqu’un, l’hypnose ect… De cette manière il examina la créature. Il vérifia les canines, les yeux, la musculature, les griffes et la fourrure. D’après ce qu’il connaissait de l’anatomie du chien, il pouvait conclure que cette créature n’était pas un chien.

-Je peux certifier que ceci n’est pas un chien, cette créature provient de plans autre que les notre, mais pas des plans primaires de Thessalie. Je détecte également des auras magiques, une puissance énorme veille en lui.
-Bien! Il faut garder cette créature à Malsheem. Hurik, vous serez son tuteur, je veux que vos connaissances lui soient transmises. Car dans un futur proche il sera mon serviteur, je veux qu’il soit docile, mais qu’il garde sa folie meurtrière et puissance.
-Comment cela, folie meurtrière?
-Hé bien, il à tué deux de mes soldat hier lors de son arrivée nocturne.

Hurik ne dit point un mot, il s’était tut il regarda toujours le cerbère. Pendant qu’Hurik était perdu dans ses pensées, de la fumée se dégagea de la créature. Des galles se formèrent, puis des flammes enflammèrent les six yeux, puis d’autres brûlaient les pattes. Bientôt un éclat lumineux apparut, puis un épais nuage rouge remplaça l’éclat lumineux. Asmodée et Hurik voyaient à peine au travers du nuage.

Asmodée d’un geste de main dissipa le nuage. Mais où était le petit molosse à trois têtes? Il se trouvait devant Asmodéus et Hurik, il ne mesurait plus près de quatre-vingt centimètres de hauteur, non, il mesurait maintenant, près de deux mètres de hauteur. Il était amplement plus imposant. Hurik était stupéfait devant les faits.


-Une sécrétion phénoménale d’hormones de croissance permet une telle poussé de croissance chez cette créature.

Un autre flash et une autre fumée rouge apparurent. Asmodée fit de même que la première fois. Le tout se dissipa et laissa voir un jeune garçon de d’apparence de quatorze ans. Il était nu, Asmodée fit un signe de main à l’un des gardes. Celui-ci revint alors avec une couverte vers le garçon dénudé. Son corps était tremblant, on pouvait sentir le cœur qui battait à une vitesse folle. Il était d’un grande taille on pouvait estimer dans les cinq pieds, neuf à cinq pieds, dix. Il était d’une bonne musculature et sa chevelure noire lui retombait jusqu’au cou et des yeux verts percent complétaient le tout.

Le garde revint avec une couverture rouge, il recouvra le garçon et le prit dans ses bras. Il l’amena tout près d’Asmodée.


-Il s’appellera… Cérébus! Chien des enfers! Représentant d’Asmodéus! Maintenant amenez le dans la chambre des invités, demain il verra le jour de l’homme!
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MessageSujet: Re: [Cerebus]Livre I   [Cerebus]Livre I EmptyMer 14 Mar - 4:54

Chapitre III

L'apprentissage


Tout à une base dans la vie, tout a un départ et tout doit s’améliorer. C’est le cas d’un jeune homme qui se prénomme Cérébus. Issu d’une créature, issu d’un autre monde inconnu il devra passer à l’apprentissage. C’est un vieil homme qui serait le tuteur de ce jeune garçon. Un vieil qui n’avait rien à faire de ses jours mise à par regarder sans cesse les astres afin de prévenir les événements futurs. Il y avait des lustres, qu’il avait enseigné à un jeune garçon et il ne voulait plus à avoir à tout refaire la routine énervante.

Asmodée avait offert comme dernier contrat à son meilleur philosophe de faire du jeune garçon son jeune prodige. Les espoirs d’Asmodée de retrouver son nouveau représentant digne de confiance étaient de retour. On pouvait distinguer dans les yeux de ce jeune tout le talent qui y était flanqué.


*

«Toc, toc, toc »

-Jeune garçon, debout il est l’heure de ton apprentissage!

Le vieux sage venait de cogner à la porte de son élève. Il était empressé de connaître son nouvel apprenti. À l’intérieur de sa chambre, Cérébus s’était levé d’un bond de son lit et s’était précipité en dessous de celui-ci. Il ne comprenait pas ce qui se passait, il était effrayé. Il se demandait de plus que fût advenu son corps de cerbère. Il ne comprenait point quel phénomène avait fait de lui l’un de ses êtres humain.

Puis, Hurik décida de pénétrer dans la pièce afin de réveiller son élève qui ne semblait pas répondre à l’appel. Il était surprit de ne pas trouver un petit garçon endormit. Il tendit alors l’oreille, à cet instant, il fut certain que Cérébus était dans la chambre. Il ressentait des battements de cœur qui ne cessaient d’augmenter sa vitesse. Il se dirigea alors vers le lit et se pencha pour regarder en dessous.


-Ah te voilà! Maintenant, viens, tu n’as pas avoir peut de moi jeune homme.
-Arg!

Le jeune garçon seulement vêtu d’un pagne rouge sortit du lit et sauta d’un vif bon sur le vieillard. D’une grande habileté Hurik esquiva l’attaque de son élève et lui saisit le cou. Cérébus, qui après cela, semblait se calmé. Il le lâcha quelques instants plus tard après avoir prit le couloir pour se rendre à une autre pièce.
Le calme de l’élève semblait satisfaire le tuteur. Cérébus avait s’en doute comprit qu’il avait affaire à plus fort que lui et qu’il se devait de respecter cette personne.

Ils arrivèrent alors dans une pièce ou une douzaine de jeunes femmes et une femme plus âgée que la douzaine les attendaient. La vielle dame avait un air de volcan avec sa grosse touffe de cheveux roux et broussaille. Ce n’est rien, nous ne parlons pas aussi de son semblant d’éruption volcanique; les taches de rousseurs en abondance qui lui recouvraient le visage. Aucune femme dans cette salle ne paraissait plus strique et sévère que cette vieille dame. On l’appelait Varmène. Les autres demoiselles étaient des futures servantes. Elles pratiquaient la couture, lessive, cuisine et le chant. Elles étaient sous la tutelle d’Varmène.

Parmi cette compagnie de jeunes filles seul Varmène .était la plus laide. Les autres étaient la plus part, tous jolies. C’était des jeunes filles nées pour servir, elles auraient pus fondées une riche famille bourgeoise, mais leur parent eurent décidés de les faire élever dans la discipline. Certaines de celles-ci avaient quatorze ans et d’autres pouvaient en avoir dix-huit. Par contre, elles n’étaient pas de simples servantes, elles étaient les servantes du roi. Elles s’occupaient de la gestion ménagère et du service au palais d’Asmodée. Les plus humbles chevaliers d’Asmodée méritaient leur service.

Les chevaliers les aimaient pour leur efficacité et surtout pour leur charme. Certains croyaient que ses douze jeunes filles étaient des succubes. Mais à quatorze ans, rare elles étaient des succubes.

Tous de celles-ci avait rubans à mesurer et aiguille à la main. Elles étaient prêtes à faire leur travail. Debout, le pied gauche appuyer contre un petit banc de bois, Varmène tapait dans sa main attendant Hurik, elle le regardait d’un air autoritaire, mais famillié.


-Il était temps que mon cher morpion Hurik arrive, on voit que la discipline ce n’est pas le meilleur ami des garçons.

Il y avait toujours eu cette rivalité chez Varmène et Hurik, cette vieille chipie comme dirait le bon vieux Hurik, déteste particulièrement les garçons. C’est pour ce faire qu’elle a décidé de prendre a charge l’éducation des femmes. Hurik par contre possédait une plus grande sagesse que ce volcan et prit en charge l’éducation des garçons de haute noblesse.

-Quand t’est-ce que vous arrêterez de vous plaindre vielle chipie! Je vous amène tel que promis le jeune garçon.
-Comment ce nomme crétin de garçon?
-Cérébus, il n’est pas un crétin il paraît beaucoup moins stupide que vous espèce de vautour!
-Arg, aboya le jeune cerbère.
-Mff! Ce petit signe était en guise qu’elle ne voulait plus continuer la guerre d’injures contre Hurik. Amène le pour que nous puissions prendre ses mesures!

Hurik amena par la main au centre de la pièce le jeune Cérébus. Il se sentait particulièrement calme, il ne ressentait plus la rage d’il y a quelques jours. Il voulait apprendre et découvrir à ce jour, le monde qui se dressait devant lui.

Il se mit debout au centre de la pièce et quelques temps après les jeunes demoiselles se précipitèrent sur le corps de Cérébus et prirent les mesures nécessaires. Celles qui ne prenaient pas les mesures, hé bien elles traçaient les croquis sur un tissu de cuire. Pendant ce temps Varmène exécutait à la perfection son rôle de contremaître. Elle gérait comme il se devait les tâches à accomplir.


***


Hurik et son élève prirent le couloir pour se rendre à un vieux local dans la section du château qui était réservée au vieux sage. Pendant la petite marche, Cérébus repensait à la jolie jeune fille qui le fixait dans les yeux lors de la séance de mesures. Il se souvenait de sa longue chevelure noir qui descendait en tourbillonnant, ses lèvre et de ses yeux qui complétait le charme de la jeune fille. Il ne connaissait point cet effet…

Il sortit de ses pensées et reprit le cours de son chemin. Ce n’est que quelques secondes après être sorti de ses rêveries, qu’il arriva dans une salle poussiéreuse. Des épées, écus et armures s’affichaient sur les murs de la pièce, mais rien sur le plancher. C’était une salle d’armes ou d’entraînement dont les anciens apprentis d’Hurik pratiquaient l’art du combat.

Le vieux sage fit un tour rapide et expliqua à Cérébus la capacité et utilité de chaque arme. Le jeune comprenait rapidement chaque faculté des armes. Il apprenait d’une facilité des plus grandes. Il savait maintenant prononcer les mots qu’il entendait.

Hurik savait que Cérébus comprenait facilement et que dès maintenant il pouvait lui apprendre l’art de ce battre. Il lui expliqua les mouvements de base. Et la journée s’acheva…


Suite prochainnement...
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MessageSujet: Re: [Cerebus]Livre I   [Cerebus]Livre I EmptyLun 25 Juin - 15:53

-Ta garde! Exigea Hurik. Tu ne te protèges pas, tu ne fais qu’attaquer sans cesse et lorsque je te contre-attaque tu es sans défensive. Attention un dirait un jeune idiot
-D’accord maître!

Hurik n’aimait pas les têtes dures, surtout ceux qui lui ressemblaient lors de sa jeunesse. Malgré sa vieillesse, le vieil homme eut gardé sa bonne forme physique. Ce n’était parce qu’il était une vieille épée rouillé physiquement qu’il l’était en combat.

Le tuteur lança une vive attaque en direction de son apprenti. L’élève tenta une parade, mais le coup de l’épée de bois atteignit sa cible.


-TA GARDE CÉRÉBUS!

À la suite de cela, Hurik ne fit pas un moindre geste, il demeura de glace, il sentit une rage s’emparer de Cérébus.
-Oui maître Rick..

Quelques secondes suffirent pour que le maître lance une seconde attaque. Cette fois-ci, comme il voulait, le garçon, bloqua l’attaque avec un violent coup qui fit éclater l’épée de bois. Puis il se mit à l’attaque désarmé Hurik faisait de son mieux pour esquiver les assauts. La cinquième attaque fut le coup de grâce. Hurik recula d’un mètre jusqu’à retomber sur son derrière.

-Terminé, terminé les combats, tu ne fais qu’à ta tête ou sois que tu ne fais suivre que ton instant d’animal!
-Désolé Rick..
-J’espère que tu es désolé!

Hurik n’était pas le genre d’homme à accepter la défaite surtout par un jeune garçon. La frustration passa, et l’enseignant reprit son calme. Il se releva et secoua sa toge de la poussière qui avait restée. Il fit un signe de main à son apprenti de le suivre empruntant un couloir. Alors qu’ils empruntaient l’escalier de pierre pour se rendre à la tour, le philosophe expliqua ce qu’ils allaient apprendre.

-Dans ce cas je vais te montrer un jeu qui s’applique pour le plaisir aussi bien qu’à l’art de la guerre. Il se doit aussi d’utiliser la stratégie et non d’agir sans réfléchir!

D’une main passante il fit apparaître un jeu d’échec. Les pièces noires ressemblaient à des démons parvenus des enfers qui avaient été sculptées dans le jais, tandis que les pièces blanches, eux elles représentaient l’ordre de la lumière. A première vue le jeu semblait inconnue pour le jeune Cérébus, mais cette facette et manière de faire la guerre à l’aide de simples pions le fascinait. Il s’imaginait déjà des batailles épiques dans lesquelles il était considéré comme le héros en effectuant de multiples prouesses guerrières. Il voulait vivre pour la guerre. Cette passion s’était développée en si peu de temps qu’il en rêvait déjà.

Hurik fit un tour rapide en expliquant chacune de fonctions possibles concernant les pièces. Décidément, une pièce particulière fascinait le jeune élève qui semblait tout comprendre en moins d’un seconde. Cette pièce était la reine, car avec elle, il pouvait tout faire. Hurik n’était pas un piètre joueur d’échec, non, il en était un redoutable. Ses stratégies étaient toujours bien pensées et calculées.

Alors que la partie était débutée, on voyait déjà que le maître avait pris l’avantage du terrain. Ses troupes étaient tous bien ordonnées pour se protéger. Les pièces noires tombaient une par une. Il ne resta que la reine, le roi et la tour. Cérébus n’avait même pas lancé un soupir de désespoir, car il savait que la partie commençait dès maintenant. Il ignorait également le sourire moqueur que lançait le vieux philosophe depuis quelques moments.

Pour Cérébus se sourire n’était pas une source de découragement, mais bien de motivation. C’est alors qu’il se décida à bouger sa fameuse pièce. Elle commença alors par éliminer les plus faibles ensuite voyant que son jeu devenait de mieux en mieux il s’attaqua à la cavalerie. Plus rien ne pouvait arrêter la fureur de la reine. La tour s’occupait de la défense du roi et de la reine. Puis ce fut échec et mat pour le maître qui était estomaquer. Son calvaire s’amplifia et la plateforme et ses pièces furent projetés dans les airs…


-Ce jeune vaurien connais tout, il fait tout pour me mettre hors de mes états, à qu’on bon que je lui enseigne quelque chose s’il est meilleur que moi! Marchant dans tous les sens et les mains appuyées sur ses hanches, Hurik tentait alors de cacher sa colère envahissante. Bon je m’excuse Cérébus… C’est que ne je suis pas du genre à accepter la défaite.
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